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1ère Transalporizon Oberrüti CH - Pelvoux F, 31 Juillet - 3 Août 2005:

 

Malgré la météo instable et dans l’ensemble maussade depuis le début de l’été, c’est avec un bel enthousiasme que les 5 cyclistes (Eric, Dom, Didier, Jean-Claude et Roland) et les 2 accompagnatrices (Doudou et Odile) se retrouvent à Oberrüti chez Doudou et Eric, samedi 30 juillet, veille du départ de la 1ère Transalporizon. Derniers préparatifs, étude du parcours des 4 prochains jours; les profils inquiètent, la météo aussi. Les étapes sont longues, les dénivelés importants, et les %, n’en parlons pas ! Les dents suffiront-elles ??.

Après les « pasta al pomodoro », dodo car il faudra se lever de bonne heure demain.

 

Dimanche 31 juillet :


Réveil 6h, p’tit déj au «gâteau d’Odile» et départ vers 7h30 tous ensembles en voiture, le départ effectif à vélo se faisant à Andermatt. Au menu du jour: 160 km avec la montée du Col du Furka, soit 13 km pour 900 m de dénivelé, 57 km de descente puis 90 km de plat total en Valais pour rejoindre Martigny. Vers 9h30 sous un ciel nuageux et une température de 9°C, nos courageux cyclistes enfourchent leurs bicyclettes µ en direction de Realp pour 8 km de faux plat pour s’échauffer. Il tombe une petite bruine; note positive cependant: le beau temps est annoncé de l’autre coté du col. Avec un bon rythme ils attaquent les 5 premiers km autour de 6-7%, ensuite c’est plus cool pour terminer par quelques petites rampes à 10%. Plus on monte, plus il fait froid, et moins on y voit, c’est la purée totale; prudemment ils restent groupésµ. Les voitures sont heureusement prudentes elles aussi. Finalement en 2 temps 3 mouvements les voilà au sommet pour la photo souvenirµ. Les voitures sont là, tant mieux ! Vite, vite, les habits chauds, indispensables pour la descente. Les 100 premiers mètres sont mouillés et la prudence s’impose. Au belvédère, miracle: la route est sèche, la vue se dégage, le paysage est magnifique avec au loin l’impressionnante montée du Grimsel (pas de soucis, ce n’est pas la route) µ.

Pendant ce temps, Odile et Doudou en profitent pour aller voir le glacier du Rhône. La petite promenade sera récompensée par la rencontre de 2 chamois et d’une marmotte.

Dans la descente vers Glestch, Eric a l’impression d’avoir des problèmes avec son vélo, le cadre se tortille dans tous les sens ! Comme il suit Dom de près, il observe que c’est la même chose pour lui ! Simple, ils tremblent tellement de froid que le cadre transmet les tremblements à tout le vélo ! La route est belle et plus ils descendent, plus le temps s’améliore. Déjà à Ulrichen il fait chaud et il faut enlever des couches. A Filet, un peu avant Brig, arrêt pic-nic, soigneusement préparé par Doudou. Les cyclistes ont bien avancé, mais il reste quand même encore environ 90 km ! Après un petit café, ils repartent.

Doudou et Odile se rendent directement à Martigny pour aller visiter la Fondation Pierre Gianadda et son exposition de peinture française (Monet, Gauguin et autre Van Gogh…) pendant que les cyclistes se battent contre le fameux vent du Valais. D’abord favorable, il a très vite tourné et est devenu de plus en plus fort et désagréable en direction de Visp, Sierre puis Sion. Ils choisissent les pistes cyclables pour éviter les grands axes, ça tourne dans tous les sens et cette vallée est interminable. Il fait chaud et soif; aussi à Riddes, le petit Coca est bien apprécié. Les 15 derniers km vers Martigny, en vue depuis longtemps, sont un vrai calvaire avec un vent latéral terrible. La vitesse tombe à 20-22 km/h en même temps que le moral (dans les chaussettes comme disent nos amis Helvètes). Finalement vers 18h30 ils atteignent leur objectif, bien contents d’en avoir terminé. µ

Au compteur: 171 km, 1375 m de dénivelé et une belle moyenne de 25 km/h compte- tenu du vent, pas mal !

Bonne douche, quelques étirements et massages, un bon repas dans la bonne humeur, le tout arrosé d’une Dôle valaisanne et d’un « Colonel » pour le Coach, avant une bonne nuit pour remettre tout le monde d’aplomb pour la prochaine étape. Surtout ne pas trop y penser car demain sera le jour des «St-Bernards ».

 

Lundi 1er août :


Tout le monde a bien dormi, le moral est au beau fixe (comme le temps, le soleil étant de retour) et ce malgré l’annonce du menu détaillé du jour: distance totale 140 km, dont 67 km de montée, 52 de descente et 33 de faux plat montant. Le dénivelé devrait avoisiner les 3500 mètres au cumul des 2 cols Grand et Petit St-Bernard. Bref, ça fait peur !

Après la photo du départ devant les vignes, µ les cyclistes quittent l’hôtel vers 8h30. Dès le départ, ça monte et ça montera sur 44 km. Roland a des fourmis dans les jambes et emmène la troupe à un rythme très, (trop) soutenu. Il faut le freiner sinon ils ne tiendront pas la journée. Ils marchent fort jusqu’à la bifurcation col / tunnel. Déjà 38 bornes de montée; c’est le moment où les voitures les rejoignent.

Doudou et Odile ont fait une chouette ballade dans les Gorges de Durnand (330 marches vertigineuses, 14 cascades) et sont arrivées juste à temps pour un petit ravitaillement avant l’attaque réelle du col. Celui-ci est conforme aux prévisions, 6 km assez durs avec vent de face; ça va bien mais il faut se ménager. En haut µ les dames ont juste le temps de visiter le musée (et surtout le chenil) de l’hospice du Grand St-Bernard et de tomber amoureuses des 15 petits St-Bernards (un peu chers, pas vrai Odile ?). C’est l’heure du casse-croûte au bord du lac, dans un superbe paysage de montagneµ. Le temps est beau, bien qu’un peu orageux, mais la température un peu fraîche. La digestion se fera dans la descente, magnifique celle-ci, rapide, pas piégeuse, un régal pour les descendeurs qui tracent la route devant; les autres apprennent ! Génial ! Les voitures suivent doucement dans les lacets jusqu’au petit arrêt expresso (un vrai, c’est l’Italie !) avant la longue, longue descente vers Aoste; les km défilent à toute vitesse, super. En bas, bonne nouvelle: le vent souffle dans le dos, mais il fait très, très chaud (35°C !). Drôle de contraste ! Dans ces conditions, les 33 km de faux plat montant vers le pied du Petit St-Bernard ne leur résistent pas longtemps. Il faut cependant calmer les grosses cuisses car il reste encore un col, certes pas très difficile, mais qui fait tout de même 30 km, et le manque d’expérience de certains sur la route se fait sentir.

Obligatoire Coca avant d’aborder le col, ça roule ! Le changement de rythme n’est pas facile d’autant que quelques avions italiens les enrhument dans la première partie de la montée. Pas grave, Didier les tient en respect, non mais des fois !!! La montée est conforme aux prévisions, pas très dure, 5-6%, mais interminable. A ce moment de la journée, il est difficile de rester groupés et chacun roule à son rythme, ni trop vite, ni trop lentement.

Au col, qui est en même temps la frontière Italie-France, les deux « St-Bernardes » sont là, non pas en voiture, mais avec leur VTT. Elles sont parties de l’hôtel de l’autre côté du col, ont pédalé les 8 km de montée et attendent gaillardement les routards depuis une petite heure, µ d’autant qu’il fait frisquet (14°C !) et qu’il est déjà 18h00. Le premier arrivé, Didier, fait preuve de sympathie et redescend chercher Jean-Claude et l’ami italien (celui qui avait essayé de leur faire du vent !) qui n’étaient pas très loin. Après la traditionnelle photo avec le petit St-Bernard µ en peluche, finalement acheté par Doudou, Dom et Eric descendent vite vers l’hôtel pour éviter de prendre froid; Roland, mieux habillé et arrivé un peu après, attend Didier et Jean-Claude µ Il était temps d’arriver, car à peine 1/2 heure après il commence à pleuvoir ce qui n’annonce rien de bien bon pour le lendemain.

Une belle longue journée s’achève ainsi avec au compteur 140 km pour 3715 m de dénivelé à la moyenne royale de 19,5 km/h. Tout le monde est parfaitement serein, aucune grosse fatigue n’est visible ou à signaler.

Accueil sympathique au relais du Petit St-Bernard à La Rosière, excellent repas arrosé d’un Gamay savoyard cette fois (mais sans abus et sans "Colonel»). Agréable soirée en compagnie de James, guide local, et Marie-Claire, des amis à Dom. James donne des tuyaux aux cyclistes et indiquent des petits raccourcis pour le lendemain. Marie-Claire tempère cet optimiste de naissance (merci, il y en a déjà 2 dans le groupe) et ses conseils de grande sportive avisée (5 fois le Raid Gauloise dont une fois sur le podium, ça cause !) vont être sagement suivis.

Bonne nuit à tous, à demain. La météo, bof bof, on verra au p’tit déj.

 

Mardi 2 août :

 

Aie, aie, aie, au réveil et conformément aux prévisions, il tombe des cordes et il fait froid. La météo annonce un mieux pour l’après midi mais la limite pluie neige est donnée à 3500 m. Au vu des fiches du parcours, pas de quoi être optimiste car il faut d’abord descendre (certes, moins que prévu, merci Marie-Claire) pour ensuite attaquer les 35 km du Col de l’Iseran qui culmine à 2770 m soit assez près de la neige. Derrière il y aura 75 km de descente; vu les conditions, pas génial.

Mais bon, on s’habille, on fait les bagages. Le dilemme s’installe, on y va, on n’y va pas ; refrain connuµ. Finalement en raison d’une accalmie ils décident de partir, sauf que le temps de se préparer, de refaire un petit tour au WC, ils partent en plein déluge. Après 1 km, ils sont trempés. C’est la purée totale et on n’y voit rien de rien, à peine à 100 m. Les voitures les rattrapent. Ces dames Bernardes sont sûres de les embarquer à la première occasion. Mais ils insistent…

En fin de descente ils rejoignent la route principale à Ste Foy-Tarantaise µ pour la première moitié de l’ascension qui mène à Val d’Isère. Cette fois c’est le Coach qui trace la route, à donf dans le difficile début de la montée. Derrière ça roule un peu plus tranquillement sauf Roland qui n’a pas le moral… Il faut dire qu’il y a de quoi: la pluie a doublé d’intensité, il y a un trafic important, ça pue, et ça monte assez sévère surtout au début, 9% sur plusieurs km. Vers le haut ça va mieux concernant la pente, mais il y a des travaux dans les tunnels, pas top du tout. A l’entrée de Val d’Isère, tous s’abritent. Les voitures les rejoignent après avoir attendu Roland, qui a une panne de moral et décide d’en rester làµ. Pour les autres: raison ou persévérance? La discussion s’installe à nouveau. En fait, ils sont vraiment trempés (20 cl d’eau dans les chaussettes en Gore-tex !) et il reste 15 km de montée sévère et 1000 m de dénivelé. Il est déjà midi, il faudrait aussi s’alimenter, ce qui veut dire se refroidir, etc... Une décision s’impose. Il est clair pour tous que de toute façon il faudra plier au sommet du col car la descente est vraiment raide en versant sud et sans doute trop dangereuse, surtout totalement gelés. C’est donc la raison qui l’emporte, et la décision d’aller manger une pizza chaude est prise sans trop de regrets. Un peu frustrés quand même de monter au Col de l’Iseran en voiture certes, ce n’était pas prévu, mais la pluie, le brouillard et les 4°C au col non plus…µ  Ceci dit, pas de lézard, ami Iseran, ils reviendront, c’est promis ! Le bilan vélo est tout de même de 32 km et 885 m de montée, pas si mal par ce temps.

La descente est vraiment très raide jusqu’à Bonneval sur Arc, même en voiture. Ensuite c’est en descente relative vers St Michel de Maurienne, l’étape du jour. Devant l’hôtel Savoy, Didier fait la figure de la semaine en se vautrant lamentablement en ramenant le vélo devant l’entrée! Rien de cassé, ouf ! Grâce à l’aimable compréhension de l’hôtelier, les vélos peuvent être nettoyés et les habits rincés et soigneusement essorés. Tout sera sec demain (à part les chaussures qui resteront un peu humides).

Autour du repas, le programme du lendemain est discuté: les cyclistes, quelque soit le temps, seront au départ comme prévu. Ils sont venus pour ça, non ? Pas question ne de pas faire le Galibier ! Selon la météo, il devrait faire meilleur de l’autre côté du col, ce qui serait bon pour Doudou qui veut absolument faire le Galibier depuis le Col du Lautaret (elle est venue pour ça aussi !). Donc, s’il fait beau, l’assistance sera limitée et le rendez-vous pic nic donné au Lautaret. S’il fait beau…

Pour comprendre un peu la suite et pour ceux qui ne connaissent pas St Michel, une petite explication s’impose: à St Michel il y a la montagne, la nationale, la voie de chemin de fer, la rivière, l’autoroute et à nouveau la montagne et c’est tout; super ! La suite de l’histoire demain matin, bonne nuit !

 

Mercredi 3 août :

 

Crise de fou-rire au p’tit déj, nos trois singles Roland, Dom et Didier n’ont rien dormi de la nuit, non non, pas à cause de Roland (qui n’a pas ronflé), mais juste parce que les trains passaient dans leur chambre ! Ils sont maintenant capables de reconnaître un TGV d’un TER et de trouver le nombre de wagons des convois. « Des trains? Ah bon? Où ça? » s’étonne Odile. Heureusement la bonne humeur est de mise, car le programme du jour est encore dur avec en hors d’œuvre le Col du Télégraphe et ses 11 km entre 6 et 10%, et en plat de résistance l’épouvantail de la semaine, le mythique Galibier 16 km dont 9 au dessus de 8,5% et une petite pointe à 14%. La météo est conforme au prévision, averses le matin, meilleur l’après midi. Le pote de Roland qui devait venir en cas de beau temps n’est pas là ce qui n’est pas exactement un bon signe et place Roland dans le scepticisme. Pour les autres, la seule option envisageable est d’y aller. Après l’Iseran raté, ils ne rateront pas le Galibier !

A peine passé le pont en sortant de l’hôtel, c’est le début du Col du Télégraphe. Coach a décidément trouvé la bonne formule pour le p’tit déj (ou serait-ce vraiment le truc à Odile ?) et a des ailes dans cette belle ascension finalement plus difficile sur la papier que sur la route, malgré les 9-10% des 3 premiers km. Eric et Dom optent pour la variante « éco », la montée est encore longue. Roland passe sur « super éco »; le matin ce n’est pas son truc. Sommet, courte descente et regroupement à Valloire où il fait un peu meilleur pour un petit ravitaillement (le p’tit déj est en effet déjà consommé). La sortie du village est raide, Coach et Didier sont toujours en mode « turbo »; derrière ça suit à portée de fusil chacun à son rythme. A l’approche du fameux Plan Lachat le brouillard augmente, la visibilité est nulleµ. C’est peut être mieux de ne pas voir tous les lacets et la pente au dessus, d’autant plus qu’à partir de Plan Lachat, cela devient très sérieux, avec d’abord 800 m à 14% (les cyclotouristes avec sacoches font des zig zag pour rester sur le vélo) puis derrière c’est soutenu sur 7 km avec rien en dessous de 8%. Devant, Didier continue sur sa lancée, Coach faiblit un poil et se fait rattraper par Eric et Dom qui unissent leurs efforts et tiennent un tranquille 9-10 km/h. Roland, traditionnel « turbo-diesel », se rapproche tranquillement. Vers le haut, le paysage est irréel, une mer de nuage et deci delà émerge un cycliste, ils paraissent si loin et si petits; grandiose. Le dernier km est pénible car tous savent que c’est le dernier justement (c’est tout dans la tête quand il n’y plus les jambes). Au sommet il fait 3°C et le vent souffle fort; donc à peine une petite photo pour Dom et Ericµ. Didier a encore joué le vélo balais et est redescendu chercher Coach et Roland qui étaient tout près et ensembles. Sympa.

Compte tenu des conditions, les St-Bernardes ont changé leur plan de gravir le Galibier côté sud à VTT et préfèrent attendre les cyclistes au bazar du mémorial Desgranges, 1 km sous le col. Les cyclistes ne sont pas mécontent du tout de cette opportunité lorsqu’ils arrivent vers midi, mouillés (de l’intérieur et de l’extérieur) et un peu gelés. La soupe chaude et les vêtements secs sont appréciés de tous.

Après cette bonne halte plutôt agréable, le début de la descente s’effectue dans le brouillard total, prudence de mise µ. Mais après quelques km voici le rêve des cyclistes, soleil, vue splendide sur La Meije et Briançon au sud, Le Lautaret en dessous; seuls Les Ecrins restent dans les nuages, dommageµ. Là, Doudou a quand même quelques regrets de ne pas avoir sortie son VTT, mais tant pis, c’est trop tard. Pour les routards, youpi, grosse attaque dans la descente, surtout depuis le Lautaret où le vent est dans le dos. Dom et Eric pètent une durite et accrochent les voitures à 70-75 km/heure. Coach va vite mais reste sagement prudent, c’est mieux. Didier et Roland apprécient le paysage, c’est bien aussi. Bonne nouvelle: il fait chaud, très chaud même, les tricots manches courtes sont de sortie; ça faisait un bout de temps. Vers Briançon Dom continue son délire (c’est l’air des Hautes-Alpes!). Derrière, le groupe est aux ordres de la Doudou qui leur demande « gentiment » de rester solidaires pour la fin. Toujours le vent dans le dos, le passage de Briançon vers Prelles puis la remontée vers la Vallouise n’est qu’une formalité. Au fait le Dom a attendu, si si ! Il a bien fait car les portes du Grand Paradis menaçaient de ne pas s‘ouvrir en cas d’arrivée solitaire… Ben voilà, ça y est, le Grand Paradis est atteint vers 15h30 après 92 km et 2485 m de dénivelé à 19 km/h de moyenne, une bien belle journée en véritéµ.

 

Eric, le g.o. de cette promenade de santé, offre la Clairette de Die pour célébrer cette aventure et tout le monde apprécie les talents de sabreur de Domµ; ça pète et ça fait du bien.

En soirée les grimpeurs de Ferrette Escalade, installés au camping de Freissinières, rejoignent le groupe pour un sympathique repas à Vallouise. Déjà plein d’anecdotes et de plans pour la prochaine édition sont évoqués. Un petit coup de Génépi avant le dodo, demain c’est repos bien mérité.

 

Conclusion :


Très beau parcours, super groupe, excellente ambiance; aucun ennui technique même mineur, aucun pépin physique, pas de défaillance ni faiblesse; tous s’étaient, fort heureusement, sérieusement préparés. Bravo et grand merci à tous pour cette bien belle expérience qui nulle doute n’en restera pas là. Mention spéciale aux St-Bernardes suiveuses
µ.  Les cyclistes ont vraiment apprécié le service offert au détriment de leur propre programme; merci mesdames. Quant à M. Meteo, il peut mieux faire, c’est sûr !

 

Epilogue :

Que fait on à Pelvoux par très grand beau temps après une journée de repos lorsqu’on a des vélos de route à disposition et des jambes bien entraînées ? Alors, une idée ??

Coup de fil de Roland. Euh, oui, l’Izoard c’est comment ? Euh, Dom ? Ouais, ça monte, c’est beau. Bon, d’accord, départ 9h00 ? OK ça le fait. (dommage que Odile, Coach et Didier soient déjà rentrés). Les plans sont vites tirés, Doudou embarque son VTT dans le 807, chic nous avons même un chauffeur qui peut la poser à Arvieux. Rendez vous est donné au sommet. C’est parti. En route, Roland réalise que l’Izoard ce n’est pas un petit col mais bien encore un passage mythique du tour de France… Ah ouuuuuiiiiiiiiii, mais ça change touuuuuuuuuuuuut !

En effet, à la sortie de Arvieux c’est dur dur, 1 bon km à 12%, une interminable ligne droite, puis sans relâche 9-10% jusqu’à la fameuse Casse Déserte et son somptueux paysage. Idyllique ! Un invraisemblable tas de cailloux µ. C’est dur pour tous les cyclistes dépassés, beaucoup moins pour ceux qui doublent (juré il n’y en avait pas tellement, mais tellement plus vite !). Tous se retrouvent donc au sommet, Doudou est en haut aussi pour la photo finish µ. Après un superbe pic-nic au soleil, c’est la magistrale descente vers Briançon, celle là est vraiment belle. A défaut de Galibier, Doudou aura fait l’Izoard. Heureusement qu’elle ne s’est intéressée au profil qu’après… Quelques % l’aurait sûrement découragé.

 

Une belle sortie donc pour terminer de se fatiguer: quelques 102 km et 2040 m de montée exécutée à 23,5 km/h de moyenne, cette fois tous sont vraiment fatigués. Néanmoins les plans germent déjà. On pourrait peut être éviter le Valais et le vent ; en faisant encore les cols d’ Izoard, Vars et Reste-fond il serait possible d’atteindre Nice facilement ! Nice, mais pourquoi donc Nice ? Le Grand Paradis c’est à Pelvoux et pas ailleurs et Vélorizon y sera toujours bienvenu.

 

Bon repos bien mérité à tous; et ne vous inquiétez pas, vous serez informés en temps et lieu lorsqu’il faudra reprendre l’entraînement pour la prochaine édition. Et pourquoi pas aussi une version VTT ?

 

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