WM 2010, 14 éme édition;
Par Wolf alias Super V (photos: Catala, Doudou, Dom et Eric)
Cette année, la « WM » coïncide avec les fameux Saints de Glace ce qui n’augure rien de bon au niveau météo. Nous n’espérions, certes pas les mêmes conditions exceptionnelles qu’en 2009, mais tout de même…
Nous étions prévenu, aussi bien météo France que météo Suisse avaient annoncé le mauvais temps, il fut au rendez vous nous aussi.
Et au rendez vous mercredi matin, il y a du monde, pas moins de 17 VTTistes (nouveau record ?) que nous rangerons en 3 catégories :
- Les « gros « numéros (15-14-13 etc) : Coach (seul et unique 15), Philou, Eric, Bruno, René et Doudou, seule féminine du lot.
- Les bien rodés 7-8 participations, Bernard, Lio, Dom, Jean-Luc (Doc Gyneco)
- enfin les jeunes, « number one ou 2 « et cette année il y en a un bon paquet au départ. Tout d’abord Doumé qui sait cette fois à quoi s’attendre (plaque Nr.2). Patrick lui aussi nous revient après un break et avec du bien meilleur matériel (les jambes aussi j’imagine !). Roland est lui aussi Nr.2. Pas de problème pour le moteur ; c’est du Diesel, voir Turbo-diesel. Il est le guide pour les 2 premiers jours. Ensuite ; Doc (baptisé Gyneco cette année. Allez savoir pourquoi ?) a amené son Bauf, un autre jean Luc, dans ses valises. Mathieu, qui rappelons le est, malgré son jeune âge un des très anciens de WM puisqu’il a fait la première, a lui aussi amené un pote ; Pierrot pisteur à Méribel. Personne ne se fait de soucis sur sa condition physique. Amable « Toto » dernière recrue de Velorizon s’est laissé convaincre par Catala et Doumé, mais ne fera que 2 jours avec nous. Finalement Coach a aussi convaincu un pote, Daniel, que nous aurons donc le loisir d’apprendre à connaître, ce qui est aussi un des aspects de cette Rando.
Bien entendu les dames ; celles qui accompagnent le groupe et les autres sont présentes pour la symbolique mais au combien sympathique séance de briefing, remise symbolique des plaques, mise dans l’ambiance etc que nos Sponsors Philou et El Diablo maîtrisent à merveille

Mercredi 12 mai :
Vers 9h00 la troupe se met en mouvement. Pas de soucis pour le moment, les vannes célestes restent fermées. Après 500 mètres, premier « incident « notre coach et guide s’en retourne sans rien dire ! pour revenir 5 minutes plus tard, avec ses sandwiches !.
Quelques km plus loin, c’est au tour de Roland : petit soucis mécanique vite réparés grâce au toujours utile « rilsan » et le non moins utile El Diablo.
Rien à voir, avec cette fois les gros ennuis de Bernard qui à la sortie de Heimersdorf se prend une belle branche dans le dérailleur et casse la pâte de celui-ci. Aie, malgré 3 autres Cannondale ; chacun ayant une pâte de réserve ; malheureusement toutes différentes, le constat est sans appel : SOS dépannage.
On cogite, on s’agite , bref on s’organise. Téléphone chez « Diebold » :NON pas de pâte de Scalpel ! mais si tu en trouves une je te la monte !.
Tiens au fait, Lio qui doit nous retrouver à midi est à Mulhouse ? salut Lio, peux tu passer chez Geko Bike pour voir si il a la pièce ?. Ok ça roule !
Bon ben , Ciao Bernard qui confiant s’en retourne à pied vers Hirsingue…
Sur ce le groupe repart vers Liebsdorf et Levoncourt non sans avoir « jardiné au GPS », ce qui est une tradition sur WM. Comme dit Roland : c’est beau donc ça baigne !
A Levoncourt (je passe les détails des nombreux coups de téléphone….) Lio nous rejoint transporté gentiment par papa.
Pour l’histoire, le Lio est passé chez Geko qui miracle (garanti c’est une bonne adresse) a en stock toute sorte de pates de Cannondale. Lio fait la razzia : 2 pour le Scalpel de tonton, 1 pour lui, et hop direction Diebold qui remonte le tout pour Bernard.
Le temps que Papa Lio retourne chercher Bernard nous nous dirigeons vers les Ebourbettes; lieu ou Bernard sera déposé; après la dure montée du sentier du Morimont qui se fera cette fois à pied. A peine le temps de sortir le repas de Midi, papa Lio est là avec Bernard. Trop fort !!!
Bon c’est pas tout cela, mais il y a encore des bornes et le ciel est très très noir. On dégage !
A peine en forêt c’est le déluge jusqu’à Lucelle ou Coach-adjoint Roland prend les commandes. On suit la Lucelle par un beau sentier jusqu’en fond de vallée pour finalement attaquer le plat de résistance ; car il faudra bien monter pour atteindre la Haute Borne, notre but du jour.
Pour monter ; ça monte et longtemps, d’abord assez tranquillement pour finalement atteindre une belle rampe à 17% heureusement asphaltée mais bien caustique. De là ; je vous le fait à la Roland : « A parti d’ici c’est un toboggan vers la Haute borne ». Moi je dirais un long grand 8 qui monte encore pas mal, sur de petites routes….ça tire, ça tire, ça grimace derrière !
A priori les Coachs avaient dit, le premier jour, ce sera plus facile qu’en 2009 ! sans doute vrai, mais avec la pluie et les chemins détrempés, les 60 km (70 km en 2009) effectués en 5h30 (effectifs) furent tout, sauf faciles.
Pas de soucis. Le bon repas et la sympathique ambiance de l’auberge vont remettre tout le monde d’aplomb. Pour la nuit, bof ! bof !, en cause la qualité du couchage, les ronfleurs, le bruit de la pluie, que dis-je des cordes.
Allez demain sera un autre jour : on remercie encore au passage, GEKO Bike et Cycles Diebold ainsi que le papa de Lio sans qui nous compterions sans doute un élément en moins ce soir.
Jeudi 13 mai :
Hou la laaaa !!!!, ce matin il pleut toujours, le plafond est bas, très bas et il fait froid…..Pas top.
Quelques propositions fusent spontanément : descendre vers St-Ursanne, suivre le Doubs pour aller au Vaney assez vite mais de façon tout de même assez ludique. Coach adjoint et guide du jour est assez vite convaincu. Coach en chef, est plus « réticent ». Néanmoins, la majorité de la troupe connaissant les 2 variantes et au vu de l’état du ciel ; c’est cette idée qui l’emporte.
Après les classiques photos, ce jour, mouillées ça démarre doucement, tous emmitouflés à l’extrême car ça caille.
Bien : Venons en au gag du jour qui concerne votre serviteur . Avec l’age et l’ami Alzheimer qui guête, j’oublie mon sac à dos et ne m’en aperçoit que après 2.5 km (le philou nous l’avait fait en 2009. Nous avons il est vrai le même age !) . Ni une, ni deux, je retourne : pas de tête, j’ai des jambes.... etc etc.
Je passe les détails des copains qui avaient naturellement récupéré le sac et auraient tenter de me rattraper ( de crier, ….pas bien fort); des filles au gîte qui jouent les ignorantes (merci Odile, la seule…) etc. Bref je me tapes 5 bornes à fond, ou plutôt 3 et demie, car ensuite je cogite différents scénarios et me dis que il doivent se les geler en attendant . Donc je ralentis…… hi hi !
Voilà, voilà….Sincèrement je trouves que j’ai été cool, pas vrai les gars ?
Incident clos: ça roule sous la pluie vers les Rangiers, le mémorial « Crashland », puis le caillou à Mathieu toujours en place pour arriver à St-Ursanne complètement gelés. Il nous faudra un bon paquet de Km pour nous réchauffer en roulant le long du Doubs jusqu’à la Tariche.
En repartant, Mathieu nous fait une figure (décidément ce n’est pas son coin favori ici…) dont il a le secret : style je glisse sur la pédale, la roue avant glisse et BLAM un genou « landmanisé ». Pas grave sauf que après 50 m on constate qu’il est tombé sur le dérailleur, la patte a cette fois tenu, mais tout est un peu vrillé et en redémarrant, un rayon s’est cassé etc.
Petite séance de mécanique, ça va tenir mais ça tourne un peu carré.
Rien à signaler pour le reste de la journée somme toute tranquille. Midi à l’abri, petit café . No stress. Arrivés à Goumois chacun a loisir soit de monter tranquille par la route; soit de suivre le Doubs et se « faire les 18% de « la route de la Goule, voir le chemin testé en 2009, qui devrait être quai infaisable vu la météo des jours précédents. 3 groupes se créer et arriveront à peu près en même temps au gîte ; le dénivelé est le même de toute façon et rien n’est facile.
Au fait j’avais presque oublié. Nous avions avec nous, Coco ce jour, qui arbore la plaque Nr.2et qui je crois était bien contente de terminer cette étape et que nous ayons choisi le chemin le plus facile (t’inquiètes ; tu n’étais pas toute seule !) . Tout de même, 59 km en 3h55 avec cette météo et sans un grand entraînement, il fallait le faire.
Bonne pioche au niveau du trajet ce jour. Il est tôt, chacun en profite pour se relaxer et profiter du toujours chaleureux accueil : . lessive etc.
Le repas est comme toujours très bon, mais cette année encore un ton au dessus, chapeau nous avons apprécié.
Comme toujours au Vaney, il y a un anniversaire. Cette fois c’est Mat qui s’y colle. Le kit complet du buveur de bière Alsacienne, y compris le somptueux T-Shirt qui à n’en pas douter fera sensation à Méribel, voir même Bourgevel.
J’allais oublié, les sponsors nous gâtent encore avec un pré-cadeau souvenir. Toutes et tous reçoivent un bandana ce qui occasionne une belle séance de rigolade
Vendredi 14 Mai :
Pas trop chaud ce matin, pas de pluie non plus, c’est bon. Je passe les photos, les bisous tout le Ram Dam habituel du départ.
Roland nous quitte provisoirement pour aller faire un cours (belle conscience pro) alors que « Toto » Amable nous laisse définitivement. Quelque chose me dit qu’il serait bien resté…
Dés le bas de la toujours dangereuse rampe en béton, on se met dans l’ambiance. Chemin fraîchement débardé etc etc. Difficile.
Tiens, tiens ça faisait longtemps : Mat à quelques ennui. Un bruit bizarre…c’est dans les freins cette fois. Petite séance de méca ; heureusement il a les plaquettes de rechange ; ça repart vers les échelles de la mort sans soucis, sauf sol glissant, et racines traîtres. Je n’ai pas tout vu, mais il y a eu quelques figures.
Comme dab les échelles sont passées prudemment. On dira presque que c’est de la routine pour les anciens. Pour les Nr.1, Oui c’est toujours impressionnant et pour tous un bel endroit.
De l’avis unanime, nous laissons la sapinière de coté cette fois et contournons par la route pour rejoindre Biaufond. Coach a du mal à convaincre de prendre le sentier Français déjà emprunté en 2009……disons le tout net les absents on eu tord, le chemin est tip-top, c’était bien vraiment.
Nous sommes bien dans les horaires habituels en abordant le toujours magnifique sentier qui rejoint le barrage du Chatelot qui n’est pas trop mouillé malgré tout. Nous atteindrons « notre table » assez tôt finalement. Si tout le monde avait roulé comme les 2 Supersoniques de Méribel nous y aurons été bien avant…….mais peut être pas tous si vous voyez ce que je veux dire. Je me demande d’ailleurs comment, ou plutôt combien de temps le dérailleur et la roue de Mathieu allaient tenir. Affaire à suivre.
Rapide repas, il fait frisquet. Plus loin, bon petit café chez nos sympathiques amis pêcheurs avant d’attaquer une partie plus technique, moins roulante et qui est toujours un peu montante donc plus ardue et consommatrice d’énergie. Rien à signaler, sauf que à proximité du bistrot de notre pote, le dérailleur de Mathieu donne des signes de faiblesses très nets, l’obligeant à marcher pas mal. Heureusement après le barrage et la traditionnelle pose on attaque le « roulant « et les kilomètres " du jour ; ce sera donc plus « facile » !
Après le Saut du Doubs, en attaquant la montée du Col des Roches, le ciel au loin s’assombrit gravement, ça craint pour les derniers kilomètres. Au col, Coach tente une variante. En faut un petit Poker, car les variantes en fin de journée et sous un ciel menaçant c’est toujours un poil risqué. Mais bon, il y aura moins de montée, donc c’est bon à prendre. Un petit coup de route, pas trop long, un petit sentier, une patûre, nous voici déjà au Chauffaud. De là par la route on peu rejoindre assez facilement le Vieux Chateleu par beau temps. Ce soir, à partir de la « pierre à feu » et son téléski à 1100 m d’altitude, nous nous retrouvons en plein dans les nuages. Ca mouille et il fait froid : beurk !. Finalement; car la partie finale paraît interminable; nous voici rendu au gite et c’est bien la première fois que nous ne le verrons pas avant d’y être tellement les nuages sont bas. Il fait froid et nous sommes tous content d’en avoir terminé. Encore 56 km en 4h48 derrière nous. Vivement une bonne douche, un bon Amer, un bon repas et un bon lit. Le toute encore largement mérité ce soir.
Petit interlude à signaler. Cyril membre de l’association depuis déjà 2 saisons mais que l’on n’a encore pas trop vu sur un VTT est ce soir officiellement intronisé et reçoit la plaque Nr.1 ainsi que quelques équipements cyclistes à vrai dire pas 100% adaptés à la météo. Futur joli papa, fournira à n’en pas douter le reste.
Quant à nous, nous recevons un sévère bourrage de mou sur les capacités du p’tit….On verra demain
Samedi 15 Mai :
Comme souvent ici, et comme redouté en se couchant, ce matin il fait froid. Pas frais ; mais froid, les nuages sont là ou nous les avons laissés hier, c’est à dire sur le Vieux Chateleu. Pas très rassurant tout cela, mais bon il ne pleut pas et nous partons (sauf Mat qui est toujours en délicatesse avec son dérailleur mais avec Roland, revenu de son escapade au boulot, et bien sûrCyril) tranquilles non sans avoir pratiqués les cérémonials d’usage ; je vous rassure.
Finalement coté Brévine il fait meilleur, voir presque chaud. Nous roulons tranquille et rejoignons sans soucis le fort Mahler qui offre toujours une belle vue sur le Château de Joux. Un bel endroit surtout pour les nouveaux.
Bel endroit, surtout que juste après il y a une des plus belle descente de la randonnée. Qui dit belle descente, large, pas difficile techniquement, bonne visibilité etc dit aussi « speed « et donc risque en cas d’imprévu. Justement le pas prévu, ce sont les 4 piétons accompagnés d’un chien qui prend peur et oblige le Philou à changer de trajectoire. Malheureusement ;sur la seule partie qui comporte des pierres qui roulent. Bref une belle Pizza sur le coté pour Crashland alors qu’on commençait à peser que le surnom n’était plus mérité !
Après les premiers secours d’usage ; rien de trop grave au bilan. Mécaniquement, une manivelle est bien tordue, ce qui pourrait être assez gênant pour la suite, heureusement c’est le dernier jour.
Nous filons vers le lac et Montperreux ou nous trouvons un abri pour le repas de midi. Cet arrêt nous permet de nous caler avec Coco qui nous rejoindra à Meta, transporté par Mat (qui voulait essayer le XC90…) pour le reste de l’étape par la route du Moront SVP. RDV à 14h00-14h15. Oui, sauf que à la sortie du village et sans que personne (mea –culpa au nom de tous les Nr de 13 à 15….) ne le remarque alors que beaucoup sont déjà passés souvent par là, nous nous fourvoyons lamentablement pour aller jardiner méchamment; et sans GPS cette fois; sur le plateau. On tourne dans tous les sens (mais c’est beau dixit Roland…) pour finalement bêtement échoué sur la ligne de chemin de fer que beaucoup détestent ! « No comments ». A tête reposée, disons qu’ il aurait fallu réfléchir plus longtemps et rebrousser chemin ou bien avoir la carte. Mais bon après 4 jours de VTT, le froid et la fatigue aidant personne n’est vraiment plus 100% lucide, surtout que ici personne ne pensait se perdre. Leçon apprise et retenue, c’est noté sur la carte, nous ne la referons plus, celle-la en tous cas pas. Une autre sûrement; ce qui est parait il le propre des gens intelligents.
En fait de 14h00 ;il est largement 15h00 à Méta; le temps d’un café ce qui permet aux plus lents de prendre de l’avance. Les anciens (pardon certains ); se payent le télésiège et ils ont bien raison, puisqu’il est puvert. Le plan fonctionne assez bien puisque les rapides rattrapent les filles à 200 mètres du sommet. Tout le monde est là sauf Cyril…A force de nous dire que c’est un avion on a finit par le croire, personne ne l’a attendu….pas top du tout !
Heureusement que EL Diablo lui avait dit de suivre la route, car avec la brouillasse du sommet il y avait moyen de se perdre. Ouf il est là ! juré on le fera plus et ce n’était pas prémédité. Second Mea Culpa du jour
Au sommet à 1400 mètre ça caille sérieux et on voit zero, donc on s’arrache vite fait après avoir vérifié que nous prenons la bonne piste. Pas évident avec les nuages.
Pas le temps de musarder, on fait au plus vite en shuntant quelques beaux passages qui avec l’humidité et le froid ambiant n’apporteraient pas grand chose. Pas de chance, sur un des célèbres faux plats heureusement descendant vers Mouthe il y a eu du débardage qui laisse le chemin dans un sale état et nous avec.
La source est atteinte sous les « vivas » de nos groupies; certes pas très nombreuses; mais que nous sommes bien content de retrouver après ces 80 km et 6h15 de VTT. Une sacrée journée encore.
Et dire qu’il faut encore laver les velos, aller à Chaux Neuve (5 km) se doucher avant de voir une bonne bière, tout un programme.
Comme d’usage ; mais on ne s’en lasse pas ; les sponsors font le show, ou plutôt essayent car le mobile d’Odile est chaud bouillant et les news en provenance de Lyon sont bonnes. Le dernier né de la famille s’est annoncé et est arrivé en pleine forme. Un nouveau petit-fils pour Odile et Coach. Tip Top; à nous le crémant !
Revenons à nos sponsors. Cette année c’est « Chici Miqui ». Une superbe chemisette, brodée du plus bel effet (dommage que ça caille encore), vraiment un beau cadeau qui une fois n’est pas coutume est réservé aux finisheuses et finisheurs. Mon petit doigt me dit qu’il devrait y avoir une suite logique d’ici peu.
Les sponsors de leur coté se font remettre un calendrier souvenir. Tout le monde remercie tout le monde ce qui est la moindre des choses.
Chaque année on le répète mais ça fait du bien. Nous les humbles participants, toujours prompt dans l’effort mais aussi dans la critique, remercions le Papi Coach qui peu désormais se reposer un peu sur Roland (merci aussi Roland, lui aussi expert en petits chemins) et ne pas encaisser seul les sautes d’humeur ; c’est très bien comme celà. L’année prochaine il aura plus de temps pour repérer et nous a déjà promis une inédite pour la 15 ème.
Merci Odile pour l’hospitalité sans cesse renouvelée. Merci les filles qui transportent nos petites affaires, nous attendent, nous chouchoutent (surtout leurs maris…). On vous aiment, même si on ne le dit pas souvent (la fatigue sans doute) !
Merci Zabelle pour les comptes. Merci à tous les participants pour la bonne préparation physique et mécanique ; la prudence qui permet d’arriver en bon état, en temps et heure sans trop de galères.
Moi je dis, nous sommes presque au top (petite séance d’autosatisfaction).
Franchement je crois que ; pour avoir rencontrer vers la saut du Doubs des « velorizon.com » et discuté un peu avec eux sur leur organisation (c’était des clients de..) ; entre COM et ORG il n’y a pas photos, ça c’est sur.
Allez vite au lit demain on roule, enfin pas tous et vu la météo la motivation est bien dure à trouver
Dimanche 16 Mai :
Une bonne nuit ça arrange tout, c’est bien connu. Il ne pleut pas, le vent est assez faible Avec un peu de motivation retrouvée ;avec Roland et Dom nous nous élançons vers Mouthe pour retrouver El Diablo Philou et Daniel qui complèteront le groupe des routards.
Vers 9h30 soit un peu en retard ça roule, il ne fait finalement pas trop froid, mais il y a un peu de bise assez défavorable.
Sortie de Mouthe, nous sommes rattrapés par un groupe qui va vers Pontarlier et qui sympathiquement va nous « tirer » jusque là bas et que nous atteignons en une heure juste soit 30 km/heure de moyenne. Daniel n’en revient pas…..jamais roulé aussi vite !
Pontarlier-Mortaux c’est globalement très descendant. Avec 4 relayeurs, en 2 heures tout juste nous sommes à Mortaux, toujours sur les mêmes bases et en profitons pour une petite pose.
Ensuite naturellement il faut remonter aux Fins et la suite est un peu plus difficile en direction de Maîche mais ça roule bien.
Un peu avant Maîche, je crève et au moment de réparer voici les voitures balais. Super, car nous commencions à avoir faim. Comme dab : super service, super timing. Merci les filles (et garçons) qui nous supportent encore une fois aujourd’hui.
Après une bonne pose, nous nous proposons de nous retrouver à St Hippolyte pour un bon café. Au Bréseux il pleut, nous engageons la descente prudemment et rejoignons les voitures au Parking. Un petit café et ça repart pour la partie la moins intéressante vers Pont de Roide et Audincourt. Le repas ainsi que le café ayant remis les relayeurs d’aplomb ça roule bien et nous arrivons vite à Mathay ou nous laissons Daniel rentrer tranquillement chez lui. Il n’en revient toujours pas d’avoir roulé aussi vite aussi longtemps. Gageons que sa première expérience en groupe lui a plu. A mon avis le virus s’est propagé….
Salutaire petite pose avant de traverser Mandeure, Valentigney et Audincourt, rien de passionnant, plein de trous partout etc beurk ! je déteste !
Ceci nous amène au début du canal à Etupes lieu traditionnel de la prochaine pose. Tiens tiens !!! le vent a changé il est désormais favorable, et il reste 40-45 km. Pronostique de Dom = 1 heure !
Inutile de dire que Roland n’est pas de cet avis.
Au début il y a pas mal de monde, il faut rouler tranquillement mais ça roule tout de même, parfois même un peu vite. Une fois passée la limite de partage des eaux, ça descend et ça se sent, 35. 36, 37 km/heure….Roland essaye de calmer les esprits, ce qui n’est pas simple.
A cette vitesse ; c’est déjà terminé, nous atteignons la « Staiga « (pas sur que ça s’écrive comme cela) et la cimenterie est en vue, bon signe.
Le comité d’accueil prévenu de notre arrivée est en place pour les photos, bisous, congratulations d’usage. Il est vrai que 187 km en 6h26’ (pour Chaux-neuve), c’est bien, compte tenu de la météo et du vent un peu défavorable au début.
Un brève collation, la douche salutaire et la au combien douloureuse séparation snif snif….
Voilà cette 14ème édition n’est déjà plus qu’un souvenir, mais malgré la météo clairement un bon souvenir. Pas d’accident ni prises de têtes. Parfait en somme.
Si j’ai bien compris nous nous retrouvons en 2011, en Juin cette fois, pour une inédite ?
Encore merci à tous et bonne route !