WM 2009, 13 éme édition;

 

            

 

Que dire de cette nouvelle et 13 éme édition sinon qu’il s’est agit sans doute d’une des plus réussies. Plusieurs ingrédients ont grandement contribué à  cela:

-        La météo, paramètre majeur de réussite: très clémente cette fois-ci. A part quelques prémisses d’orages, rien à signaler ; ce qui tout au long de ces dernières années fut rarement le cas. Il est à noter que désormais la rando se fait sur 4 jours pour le VTT, et au total 5 si on ajoute le retour par la route. Le risque d’avoir un jour de pluie augmente donc notablement.

-        Le tracé: les 2 premiers jours étaient entièrement nouveaux ; un savant mélange de beaux sentiers et magnifiques paysages ont permis un excellent équilibre des étapes en longueur et difficulté, tout en découvrant de nouvelles contrées.

-        Les participants et suiveurs: grâce à  leur bonne humeur, une parfaite préparation et une grande convivialité, ils ont su créer une excellente ambiance sans aucunes anicroches.

-        Les gîtes et menus: malgré une petit hic (voir plus loin) au Chateleu, ils furent mieux adaptés à la récupération des efforts.

-        Le beau temps ainsi que les étapes pas trop longues ont évité le stress pour arriver à l’heure, permettant ainsi quelques arrêts café, Coca etc. bien agréables et conviviaux.

 

En résumé, ce fut comme d’habitude long et difficile; nous avons bien sué, bien rigolé, bien mangé et bien bu et encore comme d’habitude on en redemande !

 

 

Mercredi 20 Mai:

 

 

 

Le premier jour étant annoncé plus court que lors des deux dernières éditions, le RDV est fixé à 8h30 pour départ à 9h00; ouf.

Les VTTistes sont nombreux cette année. Parmi les Velorizons, les Richerdts forment le gros de la troupe: Coach, Nico, Constanze et Mathieu sont en effet au RDV. Tout le noyau dur formant l’association est bien entendu présent: Président El Diablo et Vice Président Eric en tête; Philou, René, Lio, Dom, Roland et la Doudou complètent le plateau. Les invités sont emmenés par le désormais fidèle Bernard, rejoint par Jean-Luc, un ancien participant des premières éditions dont le retour fait plaisir à souligner. Avec lui c’est sûr il y aura de l’ambiance! Raphael, un pote à Nico (encore un fondu) étrenne une belle plaque n°1. Autre plaque n°1 pour un nouveau membre de Velorizon : Doumé s’est laissé embarquer dans cette galère et paraît quelque peu inquiet. 16 vélos au total, un bien beau groupe en vérité.

Après les habituelles photos (à noter le changement de fond…), bisous, palabres, distribution de plaques, briefing, c’est parti et pas trop en retard encore.

Jusqu’à Bettlach, notre coach est au commande, ensuite il déléguera à Roland. Début bien connu puisqu’en gros il s’agit du tracé de l’illustre Transundgovienne, à l’envers jusqu’à Bettlach et Wollchwiler. A part une petite crevaison de la Doudou que tous ces messieurs s’empressent d’aider, rien à signaler (j’oubliais les variantes un peu “tordues” de René...).

Dès sa prise de fonction comme Coach adjoint, Roland étonne son monde en empruntant des sentiers que peu connaissent… Aprés Wolchwiller, ça se corse ; la montée vers Burg est assez sévère. Roland avait dit le premier jour sera assez  “corsé”, c’est le cas et Doumé, Jean-Luc et Doudou ont du mal à prendre le rythme des grosses montées. L’essentiel étant de tenir la distance et de pas se mettre dans le rouge. Après un repas bien mérité dans un beau paysage, ça repart pour une belle descente vers Kleinlützel sachant que Roland a annoncé 2 grosses montées ce jour. Comme toujours la descente parait courte par rapport à la longue et très variée  (sentiers, champs, petite route) montée vers notre but du jour la Haut-borne au dessus de Délémont que nous atteindrons vers 18h00 après 70 km et 1600 m de dénivelé.

La température agréable permet de prendre une petite bière au restaurant du coin où nous aurons droit à un bon repas local, suivit d’un dessert dégusté en abondance en extérieur, ce qui mérite d’être souligné.  La nuitée se fera au gîte des amis de la nature situé à coté, entièrement réservé pour nous.

 

Jeudi 21 Mai:

 

P’tit déj 8h00 au resto du coin ce qui oblige tout le monde ou presque à être paré à partir sitôt après. Ce matin, nous serons 17; Coco a en effet reçu une belle plaque n°1 hier soir et fera l’étape du jour. Le ciel est d'abord peu encourageant mais se dégage formidablement pendant les préparatifs.

A peine croyable, mais Roland nous propose un départ en descente assez technique. Super ! Le Philou inaugure la série des "j’ai oublié quelque chose…" ce qui l’oblige à remonter le sentier à pied et nous a fait patiemment attendre (2 km en ½ heure... belle moyenne).

Roland enchaîne par un beau sentier et nous gratifie d’une blague dont il a le secret. Au bout du superbe sentier à flanc de coteau, il nous fait retourner au point de départ de celui-ci et ce sans que personne ne réclame (même pas Lio, bien qu'il n'ai trop aimé devoir combattre le vertige 2x...). Un vrai exploit ! Il faut dire que le sentier était vraiment top. La suite toujours en super et belles descentes nous amène vers Glovelier pour un petit casse-croûte (et où Bernard oublie sa montre….)  avant d’attaquer la belle gorge du Tabeillon toute en montée mais très agréable dans un joli paysage. Le repas de midi se fait au bord d'un étang, sympa. Petit café au village suivant, c’est cool.

Presque trop: le ciel noircit gravement, il faut filer pour éviter les gouttes. C’est juste mais ça le fait. La suite est toute en montée en direction de Saignelégier et le Noirmont où Roland a promis une super descente vers La Goule. C’est assez long mais ça monte gentiment. Aprés le Noirmont effectivement la première partie de la descente est superbe et nous amène à un super point de vue qui nous permet de mesurer le reste du chemin vers le Vaney (humm... il y a un gros trou dénommé Vallée du Doubs entre...). La première partie de la descente est estampillée “Roland”; ça remonte donc un peu. Pas de blague, la vraie descente est atteinte et notre guide commet sans doute une petite faute d’appréciation en disant:  “à partir d’ici jusqu’à La Goule, vous pouvez y aller, c’est encore plus beau”. Pour tous, ceci est un signal clair à lâcher les chevaux, ce qui en descente comporte toujours quelques risques, d’autant plus que le chemin en question comporte quelques pièges. Cette fois c’est René qui s’y colle et nous gratifie d’une belle figure sans trop de dégâts; quelques égratignures et une côte douloureuse tout de même. Soyons plus prudent à l’avenir (souvenir personnel d’hôpital un soir de finale de coupe du monde…)

Voici la Goule. L’heure raisonnable et la température élevée nous autorise un petit Coca d’autant plus nécessaire que depuis la Goule il faut remonter au Vaney ce qui n’est jamais totalement anodin mais plutôt un peu bestial. 3 options sont envisagées: 1) l’ancien chemin piétonnier, vite abandonné car plus utilisé. 2) la route, classique mais très difficile et assez indigeste pour la plupart. 3) un chemin repéré sur la carte, mais inconnu et bien que proposant un peu moins de dénivelé sera sans doute tout de même « hard ».

La route est choisie par Philou, Coco, Constanze et Doumé qui préfèrent la sécurité. Le reste de la troupe choisit la trace VTT, option n°3 donc, 1,5-2 km de montée bien raide mais que, grâce au terrain sec, certains réussiront à passer tout à vélo. Finalement, nous arriverons quasiment tous en même temps au Vaney et conclurons que toutes les options sont difficiles (pour sûr que la prochaine fois nous aurons la même discussion au même endroit…).
Résumé de cette journée pas trop difficile : 58 km et 1250 m de dénivelé sans gros problèmes pour personne. Coco super bien tenu le choc pour cette 1ère expérience. Bravo ! Dans l’ensemble tout le monde était un peu mieux aujourd’hui.

Apéritif encore en extérieur et surprise :déjà un cadeau des sponsors (c’est l’année des innovations en effet), un BEUF proposé en différentes couleurs bien apprécié de tous.
Comme toujours ici, accueil au top, repas excellent et surtout mieux équilibré que d’ordinaire. Le dessert associé au Crémant du Jura, offert par Doudou et Coach pour leurs anniversaires respectifs, termine la soirée.

Vendredi 22 mai:

 

A noter que Roland nous quitte ce matin après une prestation de choix. Merci et bravo pour tous ces nouveaux chemins.

Journée classique (presque; à noter: nouvelle photo de départ…) mais toujours magnifique d’autant que le ciel est à nouveau clément.

Le sol est bien sec et peu défoncé par rapport à certaines années, nous sommes donc très vite aux échelles de la Mort, puis au barrage du refrain. Ils sont cette fois 2 à ne pas trop aimer les échelles: Lio et  Raphaël. Une fois de plus nous “enfreignons la loi” (mais nous sommes en France, pas vrai?) pour pouvoir rejoindre la Sapinière que personnellement j’aime bien (d’accord quand c’est sec) mais que d’autres n'apprécient toujours pas...

Sinon à signaler ce jour:

-         Coach nous propose une variante (je passerai sous silence les noms de ceux qui ont dit NON…) pour innover; côté Français à partir de Biaufond jusqu’au prochain pont. C’était bien, bravo Coach !

-         Classique repas à la table suivit d’un café chez nos amis pêcheurs

-         Petite gamelle de Nico sans gravité

-         Pas d’anicroche avec notre vieil ami du café au pied du Barrage du Chatelot (juré c’est vrai…)

En fin de parcours, deux options sont proposés et sujettes à discussion. Coach propose le sentier „direct“ ce qui suscite un peu de scepticisme car le chemin était pourri au début l’an dernier et il est précédé d’une belle montée. Comme certains sont un peu fatigués, je propose de rester sur le tracé du bas proposant plus de petites routes et supposé plus facile. 2 groupes se forment et se regrouperont à la petite chapelle, y arrivant quasi en même temps pour finir en groupe au Vieux Chateleu bien groupés et parfaitement solidaire (alors ça, c’était bien !)

 

 

Ce soir, et encore une fois contrairement aux années précédentes, le repas est plus léger. Crudités très appréciées en entrée, spaghettis aux champignons et morilles ensuite, c’est mieux (même si les fameuses pommes de terre grillées, spécialité de la maison, sont très bonnes). Bonne nuit, sauf les ronfleurs. Merci.

Distance du jour : 54 km, dénivelé 1350 m. Un peu de fatigue dans les rangs en fin de journée.

 

Samedi 23 Mai:

Au réveil, mauvaise surprise: apparemment les champignons sont mal passés pour Constanze et Lio, tous deux mis hors course par Dr Mougin (il pourrait bien sûr s’agir d’autre chose, Gastro ou autre coquin Virus, pas vrai Doc ?). D’autres sont un peu naze comme Philou et Raphaël, et tous sont plus ou moins touchés… par la psychose.

A l’appel manquent donc Constanze, Nico (qui accompagne sa femme et les enfants; logique) et Lio.

Précision de choix et aussi surprenante qu’il y paraisse, il fait très beau et déjà chaud. Nous avons un peu de mal à décoller ce matin… La fatigue sans doute.
La descente vers La Brévine est bien pourrie par les tracteurs forestiers, beurk.

 

La suite n’est qu’une superbe progression par la route puis les chemins au milieu des prairies fleuries de cette belle vallée pour rejoindre par la voie classique le fort du Larmont et sa toujours belle et trop courte descente. C’est tellement plus beau lorsqu’il fait beau et sec. Via le tracé coté lac de Malbuisson nous rejoignons Métabief où les nuages d’orage menacent (ça en restera heureusement là). En raison d’une compétition de descente, le télésiège fonctionne. Mathieu, Bernard, Doumé et Doudou s’autorisent un petit bonus tout à fait honorable en empruntant celui-ci. En-haut, ils accueillerons en premier Dom et Bruno qui se sont livrés à une course folle... Jean-Luc quant à lui a tenu à tous prix à exorciser la montée en vélo… dur dur et merci Dom et Bruno pour le petit coup de pousse-pousse.

Finalement il fait un peu frais et tous sont content de reprendre la route vers le Mont d’Or par la descente de la piste, suivi du très joli chemin sur la crête où nous attendent Catala et Vi qui font du tourisme.

A partir d’ici comme chacun sait, ça descend jusqu’à Mouthe par le tracé habituel qui par temps sec est avalé assez rapidement non sans prendre le temps de faire quelques clichés et d’apprécier les beaux paysages.

 

 

 

 

 

Vers 17h30 la Source du Doubs est atteinte ce qui marque la fin de la partie VTT de cette très réussie 13 ème WM.

Aujourd’hui ce sont 78 km (en comptant la liaison Chaux Neuve) et 1300 m de dénivelé que nous laissons derrière nous. En recomptant, le total fait 260 km et 5'500 m de dénivelé mesurés sur l’Alti du Coach. Nous dirons donc que globalement ça monte et qu’il y a de quoi être un peu fatigué.

 

Aucun gros bobo à signaler (sauf la côtelette toujours douloureuse de René…), dommage pour Constanze et Lio et leurs intestins, sinon tous ont super bien géré l’effort, surtout ceux qui doutaient un peu de leur condition : pas vrai Doudou ? (une fois de plus, la seule féminine à avoir roulé les 4 jours). Constanze avait fait le plus dur en roulant les 3 premiers jours, ce qui après "2 enfants d’absence" est à noter. Coco, super début; il faut persévérer et ce sera jouable pour 3 jours de plus, sans aucun doute). Jean-Luc et Doumé qui terminent mieux qu’il n’avaient commencé. Pour tous les autres, Super mais normal dirons nous.

Comme d’accoutumé le repas du soir est l’occasion de déjà échanger anecdotes et souvenirs de ces 4 derniers jours ainsi que les désormais traditionnels mais toujours oh combien appréciés cadeaux. Une fois de plus, nos sponsors nous gâtent avec un bien joli polo signé « Mattern » jamais à cours d’idée. De notre côté, au niveau cadeau nous nous sommes bien débrouillés aussi…Souvenirs, souvenirs...

 

 

Dimanche 24 Mai:

 

Alors que la plupart se repose encore, le petit groupe des « routards » se prépare. Le temps annoncé médiocre est finalement bon.

Pour une fois nous partons assez tôt ; le groupe est constitué de Bruno, Dom, Philou, Eric, donc assez compact et de Jean-Luc qui nous fait promettre de rouer tranquille ; ça tombe bien, nous sommes un peu cuit.

La température est idéale, le vent du bon côté, ça roule vite et assez facile jusqu'à Morteau, premier arrêt Coca. La montée est escaladée en mode « éco »; ensuite, ça reprend tranquille sur le plateau : nous poursuivons vers Delle avec dans l’idée de faire un arrêt midi à mi-parcours soit déjà 90 km. Les voitures nous rattrapent et organisent un somptueux pic-nic juste avant la descente vers St Hippolyte, super.

Justement la descente (promis, on la fait tranquille…) donne lieu à une belle poursuite (bon d’accord, Coco nous a doublé… en voiture.) pour se retrouver et prendre un bon petit caf au bas de la descente.

Le reste est moins sympa, vers Audincourt sous la chaleur. L’arrivée au canal donne lieu à un sympathique arrêt pied dans l’eau très rafraîchissant avant d’attaquer les 50 km restant le long du Canal qui sont faciles mais bien longs tout de même.

A l’arrivée, le chaleureux comité d’accueil est en place, comme d’habitude.

 

 

 

Au compteur 187 km depuis Chaux Neuve et une moyenne voisine de 30 km/h, pas mal.  Encore une belle journée qui se termine

 

Vivement la 14 ème et d’abord un peu de repos.

 

Un grand merci à toutes et tous, Odile et Coach en tête sans oublier Le Roland et les accompagnatrices, de rendre possible ce genre de festivités.