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10 ème Wittersdorf Mouthe:

 

par SuperV 

 

10 ans, et oui déjà 10 ans que chaque année à l’ascension personne ne se pose la question de savoir ce que l’on va bien pouvoir faire, ni de où est ce que l’on va bien pouvoir aller ? A l’Ascension on fait Wittersdorf-Mouthe à VTT et rien d’autre ; c’est clair !
Déjà 10 ans que notre Coach, épaulé par Tata (entre temps devenue Mamie) Odile se décarcasse (doux euphémisme !) pour trouver un parcours, des chemins, des sentiers, des gîtes, des lits, des repas, des places dans les voitures, des chauffeurs, pas trop de montées, beaucoup de descentes, pas de prairies, etc, etc... tout en essayant de faire plaisir à tout le monde et en priant le bon Dieu pour que 1) il fasse beau 2) il n’y ait ni accident ni blessé. Inutile de préciser que comme défi à relever on pouvait difficilement faire plus ambitieux.

 

 

Pour avoir participé aux 10 éditions, je ne peux que, comme tous les autres participants, tirer mon chapeau à Jean-Claude ; car si la perfection était impossible à atteindre du fait des trop nombreux paramètres incontrôlables (notamment la météo qui nous a joué au cours de ces années quelques tours mémorables), on peut dire qu’on n’en n’est pas resté bien loin.

 

Depuis les débuts il y a 10 ans, époque des K-Ways et autre VTT tout rigides, l’évolution du matériel, du niveau des participants et de leur équipement a été notable. Avec la création de Vélorizon, un certain « professionnalisme » s’est manifesté et a permis au Coach de se délester un peu des problèmes de financement et de se concentrer sur la logistique et le parcours. Finalement, en 2006 le parcours était « piloté » par un GPS, dernière acquisition de notre Coach. Vous me direz, tout ça c’est bien mais malgré tout même en 2006, il faut encore pédaler.

 

La cerise sur le gâteau a toujours été apportée par les fidèles sponsors de cet évènement puis de l’association : d’abord  le Philou, l’un des rares a avoir effectué le sans faute avec Europarts, depuis toujours un des généreux donateurs. Ensuite Jean-Luc Mougin, notre Pervers Pépère, lors des premières éditions, sponsor juste comme cela pour le fun. Bruno El Diablom, notre cher président de Romani Frères, a ensuite rejoint le clan et nous gâte depuis 9 années. N’oublions pas l’autre Phil de Maya Immo, sponsor à plusieurs reprises. Grâce à leur générosité, leurs idées sans cesse renouvelées, la fête fut à chaque fois complète et tous repartirent avec de beaux souvenirs dans la tête et un cadeau pour bien se les remémorer.

Pour compléter cette revue, n’oublions pas de remercier les accompagnatrices qui transportent équipement et matériel de rechange et assurent le réconfort à l’arrivée, voir jouent les St-Bernards aux détours des chemins. Sans elles et leur bonne humeur cette rando serait quasi impossible.

 

Voyons donc un peu quels ont été les fais marquants de cette 10ème édition.

 

                             

 

Jour 1 :

 

Premier jour, premier cadeau, super idée des sponsors: une plaque de cadre avec le nombre de participations de chacun en guise de numéro. Ca jette un max !

Changement de parcours aussi en ce premier jour, ce qui permettra à presque toutes les partenaires féminines de se joindre aux 15 VTTistes engagés cette année. µ   Ces dames nous accompagnent donc jusqu'à Valdieu le long du Canal du Rhône au Rhin où quelques lutins (??...) ont peint des encouragements sur la route. Elles  retourneront par le même chemin, soit tout de même plus de 50 km. Bien mesdames. µ 

 

Pour le reste du groupe, ça continue facile le long du canal jusqu’à Fesches le Chatel. Après déjà plus de 40 km, le vrai VTT commence sur le GR5 par Dasle puis le pont Sarrazin pour la pose de midi. µ  Toujours sur le superbe GR5 (100% single trail) ça enchaîne vers Glay pour attaquer le très difficile sentier historique des bornes qui marque la frontière Franco-Suisse. C’est là que les ennuis commencent. Bernard se claque un muscle dans une montée effectuée à pied, l’aventure s’arrêtera là pour lui. Vive le portable (ouf ça passe), vive le GPS dans la voiture, vive les accompagnatrices, Bernard se fera récupérer puis chouchouter le reste du week-end µ  . Après la douane de Villers les Blamont et une petite crevaison, ça monte sévère et longtemps vers le Lomont ; c’est là que Christian casse la patte de son dérailleur ! aie aie aie , µ  la suite va être difficile avec une seule vitesse, mais bon ça tient et la progression reprend de plus en plus lentement car le chemin est difficile µ  . Même en descente il faut parfois marcher. Tout de même on se rapproche de Montjoie le Château et le Doubs après une belle descente mais il est déjà tard et le chemin est encore long, très long. La montée vers Courtefontaine est longue et raide pour certains déjà bien entamés physiquement. La suite, par le GR5 à nouveau, est une succession de montées sans fin. Le temps passe et on n’avance pas beaucoup. Dans une des rares descentes, l’ami René, sans doute un peu fatigué et toujours aux avant postes en descente, se loupe un peu et nous fait un salto impressionnant. Pas de mal pour le pilote par contre les feins hydrauliques sont OUT. Heureusement  Fessevillers est tout près. Il faut lancer un nouveau SOS vers le Vaney pour récupérer les vélos éclopés ainsi que ceux qui physiquement sont limites. Finalement, le restant du groupe débarque au gîte vers 21h00, difficilement pour certains (la prochaine fois juré je m’alimenterai mieux !) après plus de 100 km et quelques 13h00 passé sur le vélo. Et dire que le journal L’Alsace avait écrit que le premier jour serait facile !

 

Comme toujours au Vaney, l’accueil est génial, le repas abondant bien que pas exactement diététique, mais bon. Au fait il a fait beau (bien que pas très chaud) ou presque toute la journée, toujours ça de gagné.

 

Au déssert, les sponsors en remettent une petite couche avec un couvre sac (toujours avec les numéros) pour chacun. Encore une super idée, quoique personne ne souhaite vraiment les utiliser... Le sommeil nous gagne; vite au dodo, demain ça repart.

 

Jour 2 :

 

Grosse séance mécanique ce matin suite aux incidents de la veille et à l’arrivée tardive. Heureusement nos sponsors ont prévu un mulet µ  (encore une top idée! Franchement je me demande où il vont chercher tout cela. C’est cela les pros !) qui servira à René. Christian récupère bien heureux le Jekill de Bernard. Comme quoi l’adage "le malheur des uns fait le bonheur des autres" se vérifie une fois de plus µ  . Ça repart donc assez tard, mais le temps est bon, donc pas de soucis sur l’horaire. Effectivement, en une petite demi-heure le groupe se retrouve aux échelles de la mort refaites à neuf µ  , µ. En bas, Christian se sent assez mal, début pour lui d’une longue journée de galère. A part cela, le terrain est sec, même la Sapinière parait simple, le sentier depuis Biaufond est quand à lui toujours aussi beau et technique. Une attention permanente est cependant nécessaire sans quoi, c’est la gamelle… pas vrai Didier et Bruno µ  ? Heureusement quelques branches ramassent homme et matériel sans soucis. Par contre il y a des endroits où il vaut mieux ne pas tomber… c’est clair !

Christian est toujours dans le très dur ; au Saut du Doubs µ  la décision est prise : rapatriement sanitaire ! Bruno et Philou, les samaritains de service, vont rattraper la route du Chateleu avec lui et attendrent les dames.

La montée vers Villers le Lac en remorque de "l’aveugle" nous vaudra cependant une belle partie de rigolade. Pour le reste du groupe, ça roule en évitant de justesse les gouttes sur la fin de parcours; tout le monde rentre à l’heure au gîte, y compris les samaritaines et samaritains un peu plus tard.

Ce soir, c’est l’anniversaire du Coach : grosse bouffe, cadeau, gâteau et crémant au programme. Pas très diététique non plus mais franchement vachement bon.

Au fait : Bernard, bien «  coaché » par la gente féminine, marche presque normalement, mais ce ne sera cependant pas suffisant pour la 3ème étape.

 

Jour 3:

 

Comme d’hab au Chateleu dirons nous, ce matin il pleut, mais il ferait un peu moins froid que l’année dernière….bof !

Des nouvelles des éclopés : Bernard est sur le mieux. Pour Christian les batteries sont toujours à plat, ce qui fait le bonheur de René qui récupère généreusement le Jekill de Bernard. µ 

Les Gore-Tex sont de sortie,  µ  c’est parti vers la Brévine, léger vent de face, la routine quoi!  Une variante est prévue en ce 3ème jour, le but étant d’éviter la voie ferrée depuis La Cluse et Mijoux qui n’emballe pas grand monde. Ce que personne ne sait c’est que la variante est certes belle dans de jolis paysages mais beaucoup plus longue et difficile. µ 

Au moment de prendre la décision, il tombe des cordes et la descente vers les Verrières de Joux est pénible. Comme l’avait prévu Nico et annoncé au départ notre Coach, certains vont regretter la voie ferrée car le parcours détrempé est difficile, ça roule mal et ça monte sans arrêt. Ajouter à cela un festival de crevaison du Rominou  µ  fait que il est un peu tard pour passer par le Moront et le Mont-d’Or. Une liaison vers Mouthe et la Source sera la bienvenue. Dommage, car cette partie est toujours intéressante, quoique épuisante sur la fin en raison des nombreux faut-plats descendants . µ 

Comme de tradition, la soirée et la sortie se concluent sur un apéro-remise des récompenses aux participants, organisateurs, accompagnateurs et -trices et sponsors. Il y en a pour tout le monde, super. Merci à tous.

µ  ,µ  J’oubliais presque le bon repas pour remettre tout le monde d’aplomb.

 

En conclusion, on peut dire que une fois de plus la météo ne nous a pas épargné, le Coach non plus, mais bon c’était un jubilé et pour un jubilé il faut un peu de « spécial ». Pas de soucis tout y était.

Au fait, on revient l’année prochaine. 10 c’est bien, 11 c’est mieux pas vrai Coach ? Sinon que ferait-on en ce long week-end.

µ 

 

 

Wittersdorf-Mouthe, le retour :

 

Après déjà 2 éditions en petit comité à 2 puis 3, cette année ça y est c’est parti avec 9 participants : Bruno et Philou les lanceurs d’idée, Dom la loco, Coach, Jean-Luc, Roland, Didier et les 2 Eric-ch sont cette fois de la partie. Le ciel est noir mais le vent souffle dans le bon sens, au moins cela de gagné. µ  , µ

C’est parti pour 190 km. Après quelques dizaines de km nécessaires au réglage et adaptation de l’allure le casse croûte de midi se fait à Morteau en compagnie de ces dames, sympa. Ensuite ça se complique. 1) ça monte un peu, fallait que ça arrive, depuis Mouthe ça descend 2) les nuages noirs s’amoncellent à l’horizon beurk beurk. Vers le Russey, ça y est en plein dans le mille, ça tombe fort. Bruno ne peut éviter un trou, crevaison ! Bord de route assez fréquentée, déluge, flaques abondantes, on fait mieux comme endroit ! ça repart en direction de St-Hyppolite où la descente est dantesque, visibilité nulle, gerbes d’eau etc etc.  Un bon petit café au village et c’est reparti vers  Pont de Roide et Audincourt où un semblant d’amélioration se dessine. En tous cas ça réchauffe et ça fait du bien à tous. En direction de Morvillars puis à la jonction du canal il fait vraiment meilleur et le soleil est même de la partie. La fin de parcours, toujours vent dans le dos s’effectue sans problème. A l’arrivée, l’accueil du reste du groupe qui commençait à se faire du soucis en raison de la pluie intense est chaleureux et bien sympa. La 4x4 d’El Diablo était prêt à venir à la rescousse. Bien vu mais heureusement pas nécessaire.

Tout de même 3 heures de route sous une pluie battante, ça laisse des traces. Nul doute que tous ont passé une nuit salutaire. Dommage car ce parcours est superbe, long mais facile car tout en descente. Allez, la 11ème sera la bonne au niveau de la météo, soyons optimistes.

 

L’ascension 2007 c’est du 17 au 20 Mai 2007. Notez le bien.

 

 

 

 

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