Wittersdorf-Mouthe, la 9ème             Comme tous les ans depuis 9 ans, en ce jeudi matin de l’Ascension, le rendez-vous est donné à 7h00 chez Jean-Claude pour le départ de la traditionnelle randonnée Wittersdorf-Mouthe. Nous sommes 12 VTTistes cette année, dont 2 nouveaux participants : Rita et Hubert. Le ciel est gris, mais nous partons quand même, dans l’espoir de quelques éclaircies au cours de la

journée, accompagnés par Coco et Zabelle pour les premiers km. Dès le départ, le terrain est gras, doux euphémisme ! A peine 3 km parcourus et déjà un arrêt forcé, les roues ne tournent plus, pris par la terre glaise du Sundgau; de la vraie COLLE ! ça commence bien ! Après un gros nettoyage, c’est reparti. L’itinéraire est identique à celui de 2004 en ce premier jour: belles montées par le château du Morimont et les Rangiers. « Pèlerinage Crashland », descente vers la Caquerelle puis Saint Ursanne.

Jusqu’ici épargnés par la pluie la pause casse-croûte au bord du Doubs,est un peu arrosée… enfin, par le ciel ! Les Gore-tex et autres ponchos sont de sortie, nous repartons ainsi jusqu’à Goumois… L’option montée au Vaney par la route vers Charmauvilliers est validée au vu de la Météo. A 3 km de l’arrivée, grosse averse et c’est complètement trempés que nous arrivons au Vaney où l’accueil y est toujours aussi chaleureux ! Nos accompagnatrices qui se chargent de nos bagages sont là,  fidèles au poste.  Que ferions nous sans elles ?

Une bonne douche, une bonne bouffe et un gros dodo remettent tout le monde d’aplomb pour la 2^ième étape.

Un peu de mécanique, nous repartons sous quelques gouttes de pluie et une température bien en-dessous des normales saisonnières en direction des traditionnelles Echelles de la Mort; amusement pour certains, montée d’adrénaline pour d’autres, pas évident vélo sur le dos… La trop fameuse Sapinière-savonnette de Biaufond est sagement évitée. Le sentier le long du Doubs sous les falaises, le régal des amoureux du VTT, est finalement relativement sec et peu glissant, tant mieux ! Après le casse-croûte aux Graviers, c’est sous un timide rayon de soleil que nous poursuivons par le barrage du Chatelôt jusqu’au Saut du Doubs. Encore quelques bosses et nous arrivons au Grand Chateleu sous une légère brume. Finalement, nous sommes restés relativement secs. Les délicieuses croûtes aux Morilles rassasient tout le monde; nous nous régalons, comme d’habitude.

La nuit comptera quelques ronfleurs… Qu’importe, il faut dormir !

Le lendemain matin, malgré le froid et le vent, nous nous équipons pour notre 3^ième et dernière étape, après avoir souhaité un joyeux anniversaire à Zabelle.

Attention, prêts, partez… Mais non, Lionel a un problème de freins… et pas de plaquettes  Abandon ? Non, pas question ! On démonte, on bricole, on remonte… ça marche ! Départ donc, emmitouflés tels des momies…

Un nouveau sentier vraiment top nous amène à la Brévine (ouf, Eric a quand même eu un léger doute un court instant). Le temps est épouvantable : la pluie est fouettée par un vent froid. C’est donc groupés et solidaires que nous roulons jusqu’au Larmond où l’ambiance du casse-croûte est plutôt « nordique »… Nous repartons sous une pluie battante avant que le froid ne nous engourdisse, direction Metabief, par le Château de Joux. La descente est toujours aussi belle, sauf pour Lionel qui a un compte à régler avec une pédale… ça lui vaudra quelques gamelles et un petit massage à l’arnica… Le long de l’ancienne voie de chemin de fer, René explose (encore une fois…) un pneu pendant une nouvelle averse. A Metabief sous un ciel un peu plus clément, ça discute: Morond ou pas Morond ? Un compromis est décidé, nous resterons « en-bas »… C’est ainsi que, un peu dans les nuages et « au p’tit bonheur la chance », nous retrouvons le sentier du Mont d’Or par une coupante dont notre Coach a le secret (ambiance, ambiance !). Notre descente sur Mouthe, alternances de beaux sentiers, prairies et faux plats descendants… se passe sans encombres, à part l’une ou l’autre crevaisons et petites gamelles, heureusement sans gravité (Bernard s’installe à l’occasion au hit parade de la plus belle gamelle, détrônant le Coach et son salto avant vers Soubey)

Rapide photo finish (car il ne fait que 8°C) à la Source du Doubs où nos accompagnatrices nous accueillent. Ouf, tout le monde il est entier, tout le monde il est content. Le genou de Doudou a tenu grâce à la mob du Dom; les freins de Lio et Hubert aussi. Bonjour la révision générale !

Assurément cette 9ième restera dans les annales comme la plus difficile. Encore bravo aux 12 partants et 12 arrivants, et ce grâce à la solidarité du groupe. Cette belle aventure de 3 jours se termine autour d’un bon repas au Chalet Gillard à Crouzet, après le traditionnel apéro chez Odile, notre hôte depuis 9 ans (Champagne offert par Zabelle pour sa bougie de plus) et la remise des cadeaux de nos sponsors et pour nos sponsors, Zabelle et bien-sûr, notre Coach à tous.

 

La nouveauté 2005 : Mouthe Wittersdorf , le retour !

 

Testé en 2004, le retour sur la route est au programme officiel 2005. Le temps est miraculeusement clément en ce Dimanche pour le départ des 3 courageux : Philou, Dom et El Diablo en personne. Les 180 Km du parcours globalement descendant furent avalés grâce au vent nul et l’apport de la Domobylette en 5 heures et 40 minutes soit une moyenne plus que respectable de 31,5 km/heure. Bonjour les cuisses. Bravo messieurs, belle performance !

Merci à toutes et à tous et vivement la 10^ième…