Edition 2005:
Plus de sentiers qu’ils disaient, plus de sentiers qu’ils voulaient ! Non mais des fois qu’est ce qu’ils croient ? Des sentiers il y en a plein dans les Vosges, on va leur en donner en hors d’œuvre, en plat principal, et puis en dessert quelques savoureuses montées…
C’est sans doute sur cette réflexion que nos deux compères Freddy et Bernard nous ont concoctés le menu de l’édition 2005 en ce week-end du 16 et 17 juillet; car des sentiers il y en avait plein, des beaux, des variés, des techniques, des rapides, des merdiques aussi…(mais pas beaucoup); et bien sûr de belles montées car comme chacun sait les Vosges bien que propices au VTT, sont loin d’être plates.
Pour assurer le coup, nos deux compères se sont adjoint la présence d’Etienne, µ le guide local, grand Docteur Es Sentier qui connaît tout le coin comme sa poche. Un mot sur l’organisation : parfaite comme d’hab : Bernard dans son beau Doblò en attente à chaque croisement de route avec force, boissons et ravitaillement. µ En plus cette année il n’avait pas mis un tigre dans son moteur mais du charme dans son Doblò en la personne de Julie (oui comme au T d F à la remise des maillots ;. Professionnalisme, quand tu nous tiens !). Cartes et profils bien dessinés et choix judicieux de l’auberge et des menus pour agrémenter le tout.
Bref, bravo et grand merci messieurs, car il sera dur de faire mieux !
Samedi 16 : départ tranquille sur le coup de 8h30 pour les 12 participants (un beau peloton) à travers le magnifique vignoble de Bergholtz et Orschwihr, direction le Val du Pâtre puis Wintzfelden oŭ nous attaquons les vraies montées pour rejoindre rapidement le Col du Firtsplan, à tel point que Bernard n’est pas encore là (N.B : c’est déjà la 3ème fois que nous le rencontrons !). De là en restant sur la crête par de beaux chemins rapides, on arrive au Col de Marbach pour la première longue descente de la journée vers Wihr au Val. Les top-guns de la descente, trop speed, loupent un embranchement. Pas grave, finalement tout le monde se retrouve au ravitaillement de Wihr oǔ nous attend Etienne (le malin qui n’a ainsi pas fait la première partie ! C’était certainement tactique…). A partir de là nous avons 2 guides, donc nous voilà tranquilles. Sauf que à la première occasion ceux-ci se fourvoient quelque peu;
on se cherche; les téléphones ne passent pas etc. etc. Bref, nous nous retrouvons pour la pause de midi qui nous fait grand bien car les 2 variantes de montée ont été sévères, vraiment. Merci la pause. µ
Après, aie aie aie ça démarre très fort
pour rattraper la route des crêtes à proximité du Linge. µDe là, petite sécession, les férus de singletrail poursuivent avec Etienne pour quelques variantes, les autres s’économisent et rejoignent le col du Wettstein par la route (berk !). Bonne idée car le très long faux plat vers le lac vert est sévère (juré pas fait exprès) surtout pour ceux qui essayent de prendre la roue à Etienne et ses énormes développements. Une petite sieste au Lac, µ le reste n’est qu’une formalité pour arriver à l’auberge du Schanzwasen et sa belle vue sur les sommets environnants. Les accompagnatrices sont là, les coca, l’amer aussi donc tout va bien µ. L’orage est passé à coté, mais pas pour longtemps, une bonne pluie nous force à rentrer nous doucher, mais est de courte durée; nous pourrons encore profiter de la terrasse plus tard en soirée et nous refaire une santé après cette bonne journée à tout de même environ 2000 m de dénivelé sur 65 km et une moyenne assez rapide autour de 13 km/h. Un bon repas, une bonne nuit et c’est reparti…….
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Pas de péripéties notables en ce samedi somme tout calme, heureusement il y a quelques parisiens qui font le show et nous assurent le spectacle ! tient un sac par la fenêtre, tient un autre….parigos têtes de v, parisiens têtes de ch…air connu…
Dimanche17 : changement de tenue pour les Cactus boys, ça passe du vert au rouge, µ faut il y voir un signe ? un présage ? nous verrons bien, en tous cas ça démarre en descente, c’est déjà ça de gagné.
Par de superbes sentiers µ au travers de magnifiques paysages très variés nous rejoignons d’abord le Hohrodberg puis finalement la Croix de Wihr. Impossible à trouver seul, le parcours est absolument génial et « assez » facile. Bernard et Julie nous attendent à la Croix pour le repas de midi, préparé par l’auberge. Au menu; salade de riz, big sandwiches, melon et abricots ; jusque là tout baigne.
De là ça descend par une succession de grands chemins rapides et de petits sentiers. Qui dit grands chemins rapides, dit vitesse .
Qui dit vitesse dit risque pour les pilotes et pour le matériel surtout s’il y a quelques pavés. Cette fois c’est Romain qui s’y colle (philou est soulagé),
jante avant OUT, crevaison à l’arrière en même temps. Heureusement bien maîtrisé sans chute. Bravo p’tit loup ! µ
La doblobalais se trouve à quelques kilomètres; ça tombe bien Julie s’ennuyait un peu (la radio ne marche plus dans le Doblò) : A vrai dire, la Doudou lui aurait bien prêté Mr. Jekyll, car maintenant il faut remonter vers le Col de Marbach par une certes belle mais très longue montée, une vraie celle là (Jekyll / Hide vous suivez ? ) qui fait mal aux jambes. Mais bon avec quelques poussettes ça le fait !
Une fois au sommet, c’est toujours plus sympa car bien sûr de là c’est globalement descendant pour nous ramener en plein vignoble et nous offrir une splendide vue sur les vignes à perte de vue, depuis Westhalten jusqu’à Bergholtz via Westhalten et Soultzmatt ; très beau vraiment. Le reste est une pure formalité au travers du vignoble pour rejoindre notre point de départ. Encore 62 km aujourd’hui et tout de même 1300 m de dénivelé au programme du jour sous une chaleur accablante sans doute voisine de 35°C, dur dur.
Pas de chutes notoires, ni de blessures, simplement une bonne et saine vielle fatigue. Nous retrouvons le reste du groupe, femmes et ados ont fait une jolie ballade à pied sur les sommets, particulièrement appréciée des ados ! (pas vrai Aude et Marie ?) pour un bien sympathique apéro offert par Nicole et Freddy et une séance de décrassage nudiste que le tout Bergholtz se raconte déjà.
En tous cas pour ce qui concerne le VTT, le parcours était superbe, en tous points parfait, un excellent mix, beaucoup de chemins nouveaux pour nous. En tout et pour tout, nous n’avons traversé que 4 villages, hormis le départ et l’arrivée, dont 2 dans le vignoble et ce sur 120 km ! Vraiment il fallait les trouver ces chemins !
Merci aux guides, à la logistique et autres accompagnatrices pour le réconfort à l’étape et bien sûr aux courageux participants de cette édition 2005 .
Le casting 2005 :
Les vttistes Doudou et Odile, Bruno, Coach, Dom, Eric, Lionel, Philou, Roland, Romain et René ; les guides Etienne et Freddy,
La doblogistique July et Bernard.
Les accompagnatrices, Anita, Coco, Odile, Nicole, Isabelle et Viviane
Les ados Aude et Marie
Les schtroumfs, Alexandre et Lionaldo.
RdV l’année prochaine (bon c’est pas très original mais je ne savais pas comment terminer), bon amusement en regardant les photos.