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Transalp 2012, 8 ème édition; Par Super V / Wolf , crédit Photo Doudou, Eric A peine le temps de ranger le VTT au retour de notre périple en Slovénie que nous nous retrouvons au départ d’une nouvelle Transalp. Du classique cette année: - le parcours : identique à celui des dernières Du nouveau aussi: - mais aussi la disparition des Flyers. En effet, Viviane est au guidon de son beau Lapierre et Doudou arbore un joli Price tout neuf ! 2 vélos de route à cintre droit en carbone et tout et tout ! Coco résiste et reste quant à elle fidèle au VTT. Samedi 28 juillet :
Rassemblement et petite fête de demi-siècle pour Coco ; bien arrosée mais sans excès. Demain il faut se lever tôt pour la première et très longue étape Dimanche 29 juillet :
Vers 8h30 comme convenu, le quatuor s’élance pour les 160 km du jour sous un ciel chargé, voir menaçant. La route est déjà mouillée par endroits, il a beaucoup plu cette nuit. Jusqu’à Marbach le rythme est soutenu et seules quelques gouttes ont troublé notre avancée. Un peu avant le village, d’un seul coup c’est le déluge et nous nous abritons dans une station service plutôt providentielle. René, qui est parti depuis Echolzmatt mais se trouve devant nous, n’aura pas cette chance et se fera copieusement rincé dans la montée du Schallenberg. Après une bonne demi heure ça va mieux et nous pouvons repartir vers le Schallenberg, que nous rejoignons vers 12h00 en même temps que ces dames. René est mouillé mais au sec au restaurant. Coté Thun il semble faire meilleur, nous décidons donc de descendre avant le repas, il fera de toute façon moins froid. Le “Landi” local est propice au pic nic. Il y a même les tables et les bancs. Le temps s’améliore rapidement et il fait même chaud en remontant le “Simmental”. Arrêt Coca classique à Zweisimmen avant l’entame de la dernière bosse du jour vers Saanenmöser qui est toujours assez délicate après 130 km de route. Je suis en délicatesse avec mon dérailleur arrière. Restons zen, fatigue et énervement ne faisant jamais bon ménage… Vers 17h00 et après avoir fait 3 fois le tour de Saanen (ce qui permettra de repérer le magasin de cycle du coin !) nous arrivons à l 'Alpine Lodge pour un petit panaché bien mérité au bord de la piscine ; nous avons en effet parcouru 156 km en 6h00 soit tout juste 26 km/h de moyenne et parait-il plus de 2000 m de dénivelé positif (à peine croyable). Une petite douche et nous voila au Sauna, piscine (au lit pour les autres…) pour se détendre. Belles chambres au calme, bel hôtel avec belles prestations. Très bon repas, bien que la salle de restaurant soit un peu petite et bruyante…… trop de familles avec enfants à notre goût. A 22h00 tout le monde est couché. Demain is another jour !
Lundi 30 juillet : 8h00 petit-déjeuner ; il fait beau, jusque là tout est OK.
Vers 8h30, quasi-prêt je jette un coup d’œil à mon dérailleur, après un petit graissage je fais un essai. Zut au premier coup, le cable casse net à hauteur de la poignée ! La réception de l’hôtel passe un petit coup de fil au magasin local, Bike Sports Reuteler. Super, il est ouvert et est OK pour réparer. Vers 9h00 je suis la bas, les autres me rejoignent un peu plus tard. Mauvaise surprise en fait c’est la poignée/manette qui est cassée ! Fort heureusement la pièce est en stock. Le reste de la troupe décide de partir en avant et de me laisser une voiture, je rattraperai plus tard. En fait, suite à quelques ennuis supplémentaires au montage/réglage je resterai jusqu'à 11h30 et finalement me ferai soulager de 460 SFr (Merci Mr Shimano pour la manette à 250 Sfr…), d’un coté content de pouvoir rouler à nouveau, mais de l’autre ayant un peu l’impression de m’être fait pigeonner. Bien, c’était cher et long mais ils ont au moins le mérite de m’avoir « pris » de suite alors qu’ils avaient du boulot et je dois au moins à ce titre les remercier. Aux Diablerets, je rattrape juste Dom qui vient de récupérer une voiture. Au sommet du Col de la Croix les filles viennent d’arriver et échangent déjà les premières impressions de routardes. A priori c’était assez facile ? Ou bieeeeeeeennnnnnnn ? Après un bon pic nic et un petit café, nous attaquons sans tarder la descente vers Villars puis Bex qui est de plus en plus mauvaise et assez dangereuse. Dans la descente, bruits suspects et assez peu encourageants du coté de Dom ; c’est la roue libre qui, en fait, ne l’est plus vraiment…. ça roule tout de même…. Bex-Martigny, vent dans le dos. Kilomètres avalés entre 40 et 45 km/h ; ça, c’est fait !!! Coca/café à la station et petite ½ heure de repos avant l’attaque toujours pénible des 30 derniers vers Bourg St-Pierre. Philou a mal au dos, ce qui promet une belle galère dans la montée. Dur dur mais vers 17h30 nous voici à l’Auberge du Vélan. Gros contraste par rapport au luxe de l'Alpine Lodge la veille ; mais les hôtes sont sympas et nous serons au calme en tous cas. Le temps d’un panach, René et les filles arrivent. Le col de la Croix n’ayant pas suffit, ils sont montés à Champex le Lac depuis Orsières, une belle grimpette d'une dizaine de km. L'occasion aussi de tester les vélos de route dans la descente pour Viviane et Doudou ; le revêtement est mauvais et ça tape beaucoup, ce qui appelle à la prudence. Coco et René par contre, se régalent avec leur VTT. Après un bon repas, et la célébration des premières médailles d’Or Françaises aux J.O. , nous retrouvons nos appartements vers 21h30. Ceux qui ont roulé toute la journée on fait 108 km en 5h10 et encore plus de 2400 m de dénivelé positif. Pour ma part, je n’ai fait que les 74.5 km derniers kilomètres. Ce qui à raison de 460 Sfr pour 33,5 km nous fait tout de même 13,75 Sfr du kil ! C'est moins cher de pédaler !! Pour Dom la réparation sera un poil moins chère car j’ai une roue complète de rechange. J’aurai dû penser à lui faire une loc ! Tomorrow c’est un autre difficult jour !
Mardi 31 juillet :
Changement de roue donc pour Dom, même pas besoin de réglages. Coté participants, nous perdons Philou, mal en point hier soir, et ce n’est pas mieux ce matin. Dos et genou out ; il roulera avec les filles et René sur les cols. A 9h00 nous décollons à trois donc pour rattraper d’abord Coco et Philou qui roulent ensembles, puis Viviane qui avance bien dans le Grand St Bernard, ce difficile col aux pentes raides. Enfin voici la Doudou et René repris à environ 3 km du sommet seulement. A peine quelques minutes d’attente tout le monde arrive, Doudou en à peine 50’ (objectif : 1 heure), Viviane à peine plus d’une heure (objectif : arriver en haut….). Coco mettra un peu plus longtemps, le handicap du VTT par rapport au vélo de route devient évident. Après récupération des voitures, en compagnie de René et Doudou, les 3 mousquetaires se lancent dans la maintenant magnifique descente vers Aoste. C’est superbe, un billard. Vraiment la plus belle de toute la Transalp. Dom filme. J’espère que la vidéo fonctionnera sur notre homepage ? Petit café à St-Oyen en Italie, René et Doudou regagnent les voitures et nous filons vers Cogne et notre emplacement de pic nic au bord de la rivière. Il fait déjà chaud. Vers 13h30 sans grande motivation nous reprenons la route pour une des parties du trajet les moins attractives. Le vent cette fois dans le dos nous aide bien jusqu’à Morgeix où il décide de changer de sens. Heureusement il ne reste que quelques très pénibles km avant la pause Coca/café à Pré Saint-Didier qui est toujours très appréciée. Après un petit ¼ d’heure nous attaquons la dernière difficulté du jour le Petit Saint Bernard qui malgré le vent défavorable ne nous posera pas trop de problèmes ; nous admirons le magnifique paysage. Le Mont Blanc, la Dent du Géant à portée de main, sans oublier les magnifiques prairies sommitales. Petit message subliminal, pour ceux qui pensent que les routards ont toujours la tête dans le guidon… René, Viviane et Doudou ont « tapé » le col depuis la Thuile en environ 1h50 ce qui pour les 14 km est déjà bien. Coco et Philou en profitent pour se relaxer, c’est les vacances pas vrai ? Vers 17h30 après les photos du col et non sans avoir fait le tour de La Rosière, nous arrivons au Chalet l’Accroche Cœur qui nous accueille ce soir ; nous serons les seuls clients. L’endroit est super, calme, décor et vue magnifiques. Que dire du repas, extra ; agrémenté d’un service, plus que charmant « dirons nous ». J’oubliais le sauna, la (les) bière(s) sur la terrasse. Pour un peu on y resterait. Après avoir savouré le repas et les vidéos de OUF du Dom, c’est l’heure d’aller regarder les J.O. pour ceux qui arriveront à trouver France 2. Aucune difficulté à trouver le sommeil ce soir avec encore 119.5 Km en 5h31 au compteur sans parler des 2500 m de dénivelé ; ça tape. Demain est un autre grand jour, l’ Iseran, le plus haut col d’Europe est au programme.
Mercredi 1er août:
Philou toujours pas au top, c’est toujours à trois que vers 9h00 et par un grand soleil nous descendons vers Sainte-Foix Tarantaise et entreprenons la laborieuse montée vers Val d’Isère, par un vent à peine défavorable. Certes cette partie n’est pas super, mais nous la connaissons tellement bien que finalement ça se passe plutôt bien ; les voitures nous reprennent à environ 2 km du barrage. Les voitures montent jusqu’au Pont St-Charles, ce qui est bien vu car le vent est fortement défavorable entre Val d’Isère et le pont, ce qui rend ces 4 km particulièrement pénibles. Cette fois, pour rattraper les filles et les VTTistes il va falloir astiquer sérieux. Roli est le premier sur leurs trousses et les reprend au km 3. Pas question de rejoindre René qui redescend déjà (chercher la voiture ; Doudou récupèrera l'autre)…. Bien, bien, donc l’année prochaine, l’Iseran se prend depuis Val d’Isère en entier mesdames ! En l’espace de quelques minutes nous nous rejoignons tous au sommet. Il fait beau, le vent est faible, bref nous prenons un peu de temps pour apprécier les lieux. Il y a des dizaines de vélos……… il faut se faire une petite place pour la photo souvenir. Très rapide descente vers Bonneval sur Arc (ça tape aussi pas mal…) et longue pause midi qui fait du bien à tous. Après un bon café, nous repartons comme de coutume contre le vent ; qui à Lanslebourg change de sens et nous pousse à tout allure vers Termignon et l’attaque d’Aussois et ses 3 coups de culs peu appréciés. Vers 16h30 nous débarquons à Aussois. Le reste de la troupe est sous la douche ou déjà au shopping. 5 minutes après il pleut, certes faiblement mais le ciel est noir ; un coup de chance. Aussois est toujours très apprécié de tous. L’hôtel du Soleil et l’accueil sont très sympas, le village lui aussi est accueillant offrant jolies terrasses et deux magasins de sport que nous nous empressons de visiter. Dom ! , il y à des affaires à faire !!! Nous serons raisonnables…… mais pas trop tout de même. Repas excellent comme d’habitude, soirée très agréable. Il faut dire que nous n’avons fait que 99 km en à peine 4h41’ soit une petite journée en somme. Je passe les 2400 m de dénivelé. Demain c’est le dernier jour. The last day !
Jeudi 2 août :
Départ 9h00. A Saint-Michel, petit arrêt qui nous met direct dans l’ambiance ; il passe plein de vélos partout. Avec Dom nous montons le Télégraphe tranquille entre 10 et 12 km/h avec dans notre roue quelques Anglais qui grimpent pas mal. Roli nous a bien-sûr largué et nous attend au col. Comme toujours la montée vers Plan Lachat n’est pas facile, les voitures sont là et le petit arrêt nous fait du bien ainsi que le coca. Au km 4 nous croisons René qui redescend puis la Doudou pas loin derrière, nous ne pourrons pas reprendre le reste du groupe non plus. Décidément là aussi le col débute à Valloire et pas à Plan Lachat. On va réviser l’année prochaine... Pour être plus sérieux, les filles (sans oublier René et Philou) ont superbement gravis ce col mythique s’il en est. Grand bravo à eux (merci Mr Lapierre et Mr Price...). Belle température au sommet envahi de vélo des 2 cotés. C’est un peu baston pour la photo, mais l’image promise à Louis avec le beau maillot orange « Bike and Climb Up » sera tout de même réalisée. Bel arrêt midi au mémorial Dégranges puis descente et pause café au Lautaret où la vue est toujours impressionnante, même si les glaciers fondent année après année. Nous arrivons à convaincre René et Doudou de nous accompagner pour rentrer à Pelvoux de même que Philou, un peu frustré de n'avoir pu tout rouler et qui, je crois, en a un peu marre de la voiture. Le vent est contraire et très fort. Pas de soucis au début, la descente est suffisamment raide pour évoluer contre le vent. En revanche depuis Le Monêtier c’est plus dur. Il faut rouler en groupe. Le premier, en l’occurrence Dom, force pas mal alors que derrière il faut freiner, ce qui demande un peu d’habitude, d’attention et génère un peu de stress aux non initiés…. Nous voici à Vallouise, l’idée germe alors de voir si nous pouvons réserver une table ce soir chez Alphand et en profiter pour boire une p’tite mousse. Bonne idée. Viviane et Coco nous rejoignent ainsi que Emmanuelle qui vient d’arriver. Parfait. Puis Dom nous offre l’Apéro au chalet, un bon magnum de champagne, difficile à sabrer ! Le sponsor Europarts/Deltaflex allias Coco et Philou annonce par la voie du Président qu’il offre à tous le repas du soir chez Alphand. Super et aussi génial qu’inattendu. Grand Merci à vous deux. C’est le moment de trinquer à cette superbe 8 ème édition. Encore 119 km en 5h33 en ce dernier jour pour 2000 m positifs. Pas de chutes à déplorer, pas de crevaisons, seuls 2 ennuis mécaniques et les bobos de Philou ont un peu perturbé le tout mais toujours dans l’esprit de camaraderie et dans la bonne humeur permanente. Magnifique.
Coup de chapeau aux filles, surtout à Coco qui en raison de la différence de matériel est clairement handicapée par rapport à Viviane et Doudou sur leur course carbone à respectivement 9.5 et 8.5 kg contre les 14 ou 15 kg du VTT !!! Heureusement que René reste sur le VTT sinon nous aurions sans doute du mal à le suivre…… Bravo à Philou pour son courage lors de la difficile montée vers Bourg St Pierre. Pour ce qui est des 3 qui ont fait la totalité, simplement merci pour cette belle ballade. Comme disait Dom, objectif la 10 ème après on verra ! Pour 2013 donc, et si j’en crois mes longues oreilles de « Wolf » il y aurait pas mal de prétendants, il faudra donc : - acheter des vélos de route (les deux n’étant pas incompatibles !) - faire la totalité des cols pour les habitués (Valloire, Val d’Isère, Pré Saint Didier etc)….
Pour la dixième, (Inch hallah !) nous pourrions pousser une petite pointe jusque sur la côte d’usure pour se faire masser par Marie (faudra ouvrir un salon d’ici là…). Avec 2 jours en plus via Col de Vars, et Reste Fond c’est jouable. L’Isoard peut se faire aussi au passage (en option bien sûr….) A méditer les gars ? Mais bon nous aurons le temps d’y penser. Tomorrow is another day (proverbe Arabe….)
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