3ème Transalporizon Oberrüti CH - Pelvoux F, 29 juillet - 2 août 2007
Par Doudou, accompagnatrice au service des cyclistes…
Samedi 28 juillet
C’est en effet déjà samedi que les participants et leurs chauffeurs arrivent à Oberrüti. 17h30 pour Dom et Roland cherchés par Eric en Alsace ; 19h pour les Romani/Landmann. Soirée sympa sur la terrasse, repas modeste préparé par votre narratrice (grillades et quelques pâtes), gâteau d’anniversaire et champagne offerts par Coco.
Dimanche 29 juillet
Le départ n’est pas prévu aux aurores et nous déjeunons tous ensembles vers 8h. Après les derniers préparatifs, photos, bisous, c’est parti vers 9h30 pour une première étape assez longue qui passera par le Col du Schallenberg, puis Thun avant d’arriver à Boltingen où nous logerons le premier soir. Pour ma part, je prends le temps d’offrir un café à Zabelle et Coco avant leur retour en Alsace ; elles partiront vers 10h30. Il ne me reste plus qu’à finir de préparer mes affaires, le pic-nic des 2 prochains jours sans oublier le reste du gâteau au chocolat de Coco que les cyclistes apprécient vers 15h30 lorsque je les rattrape au début du Simmental. Il ne leur reste que 30 km jusqu’à Boltingen où je les attends à l’hôtel Simmental, devant un panaché. Vers 17h15, ils arrivent. Nos chambres sont toutes les 3 l’une à côté de l’autre, balcon commun, sympa ! Désaltération (jus de pomme pour tous) et relaxation à la piscine (couverte) s’imposent. Après le repas, nous inspectons l’architecture de l’hôtel, vielle bâtisse typique de la vallée, puis, fatigués de cette longue et chaude journée, nous nous couchons vers 21h30 déjà.
Lundi 30 juillet
Une fois n’est pas coutume, petit dèj à 8h. Départ 9h30.
Il a plu très fort toute la nuit, mais déjà le ciel s’éclaire. Mais au moment de partir, il tombe une averse. On part ? On attend un peu ? Eric et Bruno sont catégoriques : on part, pluie ou pas pluie ! Finalement, les éclaircies prennent le dessus. Nous pic-niquons aux Diablerets à 12h05 (pile l’horaire prévu). Il fait assez frais (14°C) mais je sors quand même mon VTT pour faire la montée du Col de la Croix. Il me faudra 1h15 pour gravir les 9,5km de la jolie route qui mène au col à 1778m. Je m’habille pour la descente; il fait froid ! Je m’arrête en passant aux Mazots pour l’achat de fromage de la ferme. Après rangement du VTT, c’est reparti pour le Col de la Croix, en voiture cette fois. Lorsque j’arrive à Martigny vers 16h, les cyclistes viennent d’arriver aussi et s’offre leur Coca quotidien à la station service. Cette année, il leur faut encore monter 15km jusqu’à Orsières (ce sera ça de moins le lendemain J), où se trouve notre hôtel : le Terminus. Pendant ce temps, je fais quelques courses à Martigny et achète des abricots Valaisans en route (on constatera qu’ils ont manqué de soleil…). Lorsque j’arrive au Terminus, Roland est frigorifié ; ça fait bien rire Bruno…
Au menu, steak de cheval (sauf pour Philou L).
Petite promenade digestive pour Eric, Roland et moi-même. Frisquet quand-même…
Mardi 31 juillet
C’est une journée qui s’annonce ensoleillée. Tant mieux ! Je vais pouvoir faire un peu de VTT. Le départ est matinal. Ils sont prêts (et moi aussi, juste le temps de régler la note) à 9h. Je les rattrape assez vite sur la route du Grand Saint Bernard. D’abord Roland, déjà attardé… puis les 4 autres, collés roue dans roue. Il ne fait que 9°C, mais le soleil est bon. Je décide donc de monter la voiture au col, de redescendre jusqu’au tunnel et de remonter les 6.5km du col à VTT. Après environ 1h de montée, Bruno est le premier à me rattraper à environ 1,5km du col, dans les derniers lacets, suivi de près par Dom (qui insiste pour me démontrer qu’il peut monter avec la plaque…). Arrivent ensuite Eric, Philou puis Roland. C’est ensembles que nous arrivons au col. Photo et achat de Saint-Bernard et de marmottes musiciennes… Nous décidons de pic-niquer plus bas ; il fera meilleur. La route est mauvaise (travaux) et nous descendons finalement assez bas pour manger autour d’une belle grande table. Royal ! La pastèque s’impose ! Les œufs durs du 1er août (suisses) aussi ! Ils se débrouilleront sans moi dans le Val d’Aoste ; je file vers La Rosière. L’idée de faire le Col du Petit Saint Bernard depuis La Thuile m’a passé lorsque j’ai réalisé la force et la direction du vent… Je vais donc (re)faire le col depuis La Rosière et aller à la rencontre des cyclistes. Après 40 min, je suis au col mais point d’homme en vue. Je continue un peu dans la descente (pas trop, car le vent souffle toujours très fort) et je les attends. Bruno est le premier (c’est son jour, on dirait. Mais il en aura d’autres, des bons jours…Il a la forme, notre Président !). Nous attendons les autres au bord de la route. Eric et Dom sont bientôt là. Philou, pris d’une fringale, tarde un peu. Et Roland, qui a dû s’accorder quelques pauses depuis La Thuile, arrive enfin. Nous allons ensemble au Col pour la photo, puis descente sur La Rosière à l’hôtel St-Bernard, où nous sommes toujours aussi bien accueillis.
C’est dès l’apéritif que Roland nous fait part de sa décision d’arrêter. Trop fatigué, trop mal aux jambes, se sent trop faible par rapport aux autres… Je lui propose une journée de repos à mes côté dans la voiture. On verra demain matin.
La pintade aux mirabelles (sauf pour Philou L) se fait un peu attendre et le patron en est quitte pour offrir le Génépi. Avec tout ça, si c’est pas la top forme demain !
Mercredi 1er août
Il fait GRAND beau ce matin ! C’est la première fois que nous voyons le paysage à La Rosière. C’est magnifique. Mais cela ne suffit pas pour faire changer d’avis Roland ; il rejoindra son copain à Ugine. Dommage ! Je suis un peu triste de cet abandon.
Dom, quand à lui, a mal au ventre. Il part quand même ; on verra bien à Val d’Isère. Finalement, ça ne va pas trop mal. On casse une petite croûte à Val d’Isère avant d’attaquer le Col de l’Iseran. Pour ma part, je vais aller jusqu’au Pont St Charles et partirai de là. Ce sera bien assez long pour moi… Un à un les cyclistes me dépassent, à commencer par… Bruno (et oui, encore lui ! Un BGV, je vous le dis…Un Bruno à Grande Vitesse, quoi ! J). Suivent Eric, Dom, et Philou (au km -3 seulement. Je suis contente, on se verra tous en haut !). Le dernier km sera le plus difficile : le vent, 1x de face, 1x de côté. Dur ! Au col: bisous, achat de souvenirs, photo. Puis, descente chacun de son côté ; il faut que je récupère la voiture au Pont St Charles, alors que les hommes s’élancent déjà vers Bonneval-sur-Arc où ils feront la sieste en attendant que j’arrive pour un 2ième casse-croûte et un « bol » de café.
Sur la route d’Aussois, je fais quelques emplettes au passage au marché à Lans-le-Villars : fromages et saucissons de montagne. Le timing est une fois de plus parfait. J’arrive à peine un quart d’heure avant Bruno (encore lui !!) à Aussois, à l’hôtel du Soleil. Il n’est que 17h30 et nous avons donc le temps de profiter pleinement du soleil justement, et du jacuzzi (34°C) sur la terrasse. Ciel bleu, chaise longue, vue splendide sur les montagnes alentours ! Les vacances, quoi !
Après la Krick (à la cerise), l’excellent repas, la promenade digestive sous un ciel étoilé, nous nous couchons, confiants…
Jeudi 2 août
Le ciel est nuageux au réveil… Au moment du départ, l’orage éclate avec une grosse averse ; on attendra 10 minutes que ça se calme. Dom a toujours mal au ventre et il faudra que je passe à la pharmacie à Modane. J’en profite pour faire quelques courses au marché : fromage de Beaufort, petites tomates, pain, et pétillant de Savoie. Dans la montée du Col du Télégraphe, Dom ne va pas fort. Je fais de la place dans la voiture, au cas où. Mais il veut quand même essayer de continuer. On casse-croûte à Valloire entre soleil et gouttes de pluie. Et c’est reparti. Je me rends au Plan Lachat avec l’intention de faire le Col du Galibier depuis là. Je m’habille, mais au moment de sortir le VTT, averse ! La température chute de 15°C à 11°C en quelques minutes, le vent souffle fort… Pas génial ! Je décide donc plutôt d’attendre les hommes, qui pendant ce temps essaye de me prévenir qu’ils sont arrêtés au sec, mais je n’ai pas de réception. Finalement, ils arrivent et Dom est content de me trouver et de monter dans la voiture ; il souffre toujours et n’a plus trop de forces. On suivra les 3 courageux en les encourageant tous les 3-4 km. Au col, il y a du brouillard et même quelques grêlons. On se donne alors rendez-vous au bistro un peu plus bas, au sec et au chaud. Par un heureux hasard, Zabelle et Coco passent à ce moment là et reconnaissent notre voiture. Super ! Soupe chaude pour tout le monde. Nous arriverons ainsi ensembles au Grand Paradis. Dommage pour le temps de cette dernière étape mais tous sont contents d’être arrivés. Dom fera un tour chez le Dr Schwinn…
Douche (fraîche) et sauna (chaud) pour les cyclistes, un p’tit verre de pétillant de Savoie puis resto chez les Alsaciens, au St Genest pour finir cette 3ième Transalporizon.
Vendredi 3 août
Après une bonne et longue nuit, nous déjeunons tranquillement avant de faire quelques courses.
L’après midi, nous faisons une ballade de Puy St Vincent 1800 à la Pousterle, en passant par le Tournoux. Inspections de la via ferrata du Tournoux qui fait quelques envieux… A suivre.
Apéro sur le balcon juste avant l’arrivée d’Emmanuelle. Nous allons manger chez les Vallois à Vallouise. Thibault nous rejoindra vers 22h (étape en remontant de Nice pour se rendre à Namur en Belgique, stage oblige). Un dernier Génépi avant de se coucher. Chalet complet.
Samedi 4 août
Il faut beau.
Après le petit déjeuner, Dom et Emmanuelle se préparent à partir ; ils poursuivront leurs vacances en Corse. Thibault a besoin de chaussures (de service) que nous irons acheter à l’Argentière-la-Bessée avec Coco. Puis c’est au tour de Thibault de nous quitter. Nous nous préparons pour la via ferrata du Tournoux que Eric, Philou et Bruno vont escalader. Nous les retrouverons à la sortie, au Plateau d’Oréac pour le pic nic. Lionel n’a pas envie de marcher mais finalement, le « chevalier » sera content de retrouver son papa à la sortie de la via ferrata.
Retour au Grand Paradis, petit rafraichissement, pastèque et melon, puis nous partons pour Briançon. On mangera dans un petit resto sympa dans la petite Gargouille.
Au retour, nous nous arrêtons à la fête de Vallouise ; d’abord un peu musette puis très bonne musique et nous restons jusqu’à presque 2h du matin (sauf les Romani, Lionel s’endormant sur place).
Dimanche 5 août
C’est le départ pour les familles Landmann & Romani.
Ainsi s’achève cette 3ième Transalporizon. Ce fut dur parfois, mais si beau et très sympa que ça nous laisse pleins de souvenirs. Que du bonheur, pour reprendre les mots de…
Bravo encore aux courageux cyclistes. Pour n’avoir fait que quelques toutes petites parties de leur parcours, je sais à quel point rien n’est gagné d’avance et que leur mérite est grand ! 600km, 8 cols, 5 jours, et tout ça à vélo ! Chapeau !
Le Grand Paradis vous a accueilli avec plaisir et vous accueillera volontiers à nouveau.
Merci de votre AMITIE !
Les données techniques:
Par Super V, G.O au service des cyclistes…
Etape |
Km |
Temps |
Moyenne |
Cols |
Oberrüti -Boltingen |
133,28 |
5h53 |
22,65 km/h |
Schallenberg (1176m)
DH=550m |
Boltingen -Orsieres |
121,7 |
5h51 |
20,8 km/h |
Pillon (1546 m) DH= 496 m
Croix (1776m) DH = 613 m |
Orsieres - La Rosiere |
123
|
6h35 |
18,68 km/h |
Gd St Bernard (2469m) DH = 2000 m
Pt St Bernard (2188m) DH = 1282 m |
La Rosiere -Aussois |
100 |
4h55 |
20,34 km/h |
Iseran (2770m)
DH = 1704 m |
Aussois - Pelvoux |
118,74 |
5h26 |
21,85 km/h |
Telegraphe (1566m)Galibier (2646m) DH = 2120 m |
Total |
596,72 km |
29h44 |
20,87 km/h |
DH = +8'765 m ** |
NB : ** Delta H = seulement les cols, avec tous les petits coup de c.., je vous le fais à un total de 10'000 m !!!