Montée au Rigi; 25 Septembre 2006 :

Par SuperV

 

Maintes fois proposée, souvent au programme, mais encore jamais organisée sous l’égide de Vélorizon ; bien que un certain nombre d’entre nous si soient déjà risqués, la montée au Rigi est à ce jour l’ascension la plus difficile que je connaisse.

Avec ses 1300 m de dénivelé positif sur seulement 15 km dont 3, certes en montée mais facile, il est assez simple de se rendre compte que la pente moyenne est supérieure à 10% sur donc 12 km !. Autre particularité, la pente déjà dure dés l’attaque devient de plus en plus difficile pour atteindre et même dépasser les 20% sur les 3 derniers kilomètres entre Rigi Staffel et Rigi Kulm. Heureusement 80% du parcours est asphalté (sur route interdite à la circulation automobile) sans quoi cette montée serait quasi impossible (voir le profil de la sortie). Néanmoins il n’est pas rare de trouver bon nombre de VTTistes à pied dans la dernière partie, et très rares et très costauds sont ceux qui montent en ayant encore une dent de réserve ou sans devoir puiser dans les dernières réserves.

Mes amis, en vérité, je vous le dis, c’est du très très difficile. (si tu le fais en moins de 2 heures, t’ es un bon, un très bon)

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Oui, mais voilà tout effort est récompensé, pas vrai ? Ici, on est en principe et par beau temps doublement récompensé. D’abord par la vue panoramique, paraît-il la plus belle de la Suisse centrale. Des Alpes Bernoises, jusqu’au Gothard, les lacs de Zug, 4 cantons, Zurich, Aegeri et bien d’autres à vos pieds, superbe.

Ensuite, la descente. Ben oui, il y a aussi 1300 m de descente.
D’abord en redescendant jusqu’au Col du Staffel sur l’asphalte on se rend bien compte de la pente lorsqu’on essaye de freiner….pas évident de s’arrêter ! puis le sentier qui mêne au point de vue coté Luzern offre de magnifiques panoramas. Ensuite on attaque un superbe « single trail » d’abord  pas trop difficile puis technique ensuite voir parfois difficile par endroits (pour les puristes et techniciens un régal) qui nécessite un belle concentration. Finalement on débouche sur le plateau du Seebodenalp pour quelques kilomètres de plat, en principe interdits à toute circulation y compris les vélos (chut, pas vu pas pris !). De là et après une toute petite remontée ça repart en descente pour sans doute la plus belle partie du parcours, à savoir le chemins des polonais (Polenweg) qui conduit à Goldau par un magnifique sentier à flanc de montagne. Une superbe serpentine, étroite en sous bois peu difficile mais qui demande un peu d’attention à certains endroits qui voisinent de dangereux précipices. A 3 reprises il faut porter le VTT sur quelques mètres pour franchir les torrents qui lors des crues ont emporté le chemin. Néanmoins celui-ci est assez large pour assurer une bonne sécurité. A noter que en kilomètres la descente est plus longue que la montée ; autre particularité donc , il faut autant de temps pour descendre que pour monter ! le rêve de tout VTTiste.

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Voilà pour le décor. Pour les participants, Heu…ben c’est la fin de saison à vrai dire. La date initiale est reportée au 25 Septembre (météo et fable participation en cause)  mais rien n’y fait seul 4 participants sont annoncés. Puis le dimanche matin on tombe à 3, Roland ne croyant pas aux vertus positives du Fœhn qui protège les vallées alpines alors qu’il pleut ailleurs. Il faut dire que chez lui, il n’y a pas de Fœhn donc il pleut. Pas grave, à 3 Dom, Doudou et votre serviteur nous partons d’abord dans le brouillard pour cette montée un peu mythique. Très vite nous sortons au soleil, il fait beau et très chaud et la montée est toujours aussi dure. A noter que le dernier kilomètre a été modifié (pour faciliter la vie aux piétons) et est sensiblement plus facile qu’auparavant (il n’y a plus que 20% au lieu de 25%, c’est déjà ça de gagné)  Vers 12h30 nous débouchons au sommet bien content d’en avoir fini.  Le vent du Sud, le Foehn donc se lève seulement, la vue n’est donc pas 100% claire mais tout de même c’est déjà très bien. Casse croûte à l’abri, petite pause, c’est parti pour presque 2 heures de descente. Vraiment magnifique. Si seulement il n’y avait pas cette montée, je referais bien la descente. Mais bon les bonnes choses il faut les mériter pas vrai ???

 

Au fait, les absents, ben comme d’hab…..vous connaissez la suite.

 

HOPLA à l’année prochaine.

 

 

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