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Montée au Chasseral 1607m

 Depuis que ce cher Roland nous en parlait et se proposait de l’organiser ! Et bien, pari réussi, nous y sommes allés et vraiment, ça en valait la peine.


Au fait pour ceux qui n’y étaient pas, c’est où le Chasseral ?

D’abord, c’est en Suisse, dans le Jura Bernois plus précisément. C’est même avec ses 1607 m le point culminant du secteur. Il est caractérisé par une très longue crête assez abrupte qui domine les lacs de Bienne, Neuchâtel et Morat offrant par temps clair une vue extraordinaire sur les Alpes depuis le Mont- Blanc à l’ouest jusqu’au Rigi à l’est

Et on y va comment au Chasseral lorsqu’on est un groupe  de VTTistes à la recherche de nouveaux horizons ? (Hé ho, vous suivez ?)

D’abord, il faut avoir la chance d’avoir un pote qui aime rechercher des nouveaux chemins, faire tous les détours possibles pour éviter les routes et les villages (quitte à traverser les pires prairies), organiser des transferts de voitures et trouver un hébergement au sommet d’une colline certes magnifique mais qu’il n’était nul besoin de gravir pour arriver au but de la sortie !

     


Ensuite, il faut être capable de le suivre et ne pas le perdre pour arriver au bout du chemin. Connaissant Roland depuis un petit bout de temps maintenant, le nombre des partants se trouva comme par hasard assez réduit, bizarre bizarre….

Eh oui ! Seulement 7 courageux dont tout de même 2 féminines: Odile et Doudou, et 5 hommes: Jean Claude, Bruno, Philou, René et Eric, Lionel ayant du déclarer forfait au dernier moment, avaient décidé de tenter de suivre notre guide Roland.

Au fait, il faut 2 jours pour arriver au Chasseral, tellement c’est loin !

 

Départ donc samedi 2 juillet depuis Ferrette en direction d’abord du Glaserberg pour les premières montées par des chemins que nous connaissons déjà partiellement et qui nous amènent à Lucelle. Ensuite, ça monte sérieusement pour passer à l’est des Rangiers avant de redescendre en direction de Bassecourt par la désormais célèbre « Cascade de l’Odile ». Chute pour René et Philou qui entame la série ennuis techniques avec une patte de dérailleur tordue. Pause casse-croûte obligée chez les civilisés, en attendant le mécano local qui nous remettra ça d’aplomb.

D’accord, d’accord, il va falloir éliminer toutes ces calories. Pas de problème, Roland nous a concocté une belle montée de 500 mètres pour passer à l‘ouest des gorges du Pichoux. Ouf, elle était longue celle là ! N’est ce pas la Doudou (scotchée au bitume au départ de Bassecourt)? Ensuite Bingo, longue et belle descente assez variée jusqu’à Tavannes. Coca mérité et nécessaire pour presque tout le monde (sauf les filles: « moi j’aime pas ça », « moi je reste là je me réserve pour demain ! ») avant d’attaquer la dernière montée du jour. Encore 500 m (de dénivelé bien sûr) avant la bière et le souper. Puisque la Doudou reste là (merci Roland pour la montée dans le beau pick-up d’El Diablo) les sacs restent là aussi, ça sera toujours cela de gagné.

Belle montée ! Ouf, après 86 km et un peu plus de 6h30 de pédalage nous voici arrivés à la Métairie de Werdt à 1252 m d’altitude, où nous coucherons de ce soir. Petite polémique sur le dénivelé total de la journée. Les conservateurs voir optimistes comme Roland penchent plutôt pour 2000 m, les Marseillais pour 2500 m voire plus !

Une chose est sûre, il y en avait assez !!! Même trop pour la Doudou ! Saleté de genoux pour René! Saleté de pédales pour Odile : «Zut, je tombe en montée ! »

 

La soirée s’achève par une excellent repas, couleur locale : Rösti et Oeil de Perdrix, le tout dans la bonne humeur, avant une nuit salvatrice; enfin nous l’espérons car le fameux Chasseral, c’est encore loin. Nous ne l’avons même pas encore vu !

 

Au réveil, le panorama nous remplit les mirettes, Wahoooooooo ! Les Alpes depuis le Mont-Blanc en passant par le Cervin, la Jungfrau, l’Eiger et compagnie jusqu’au Rigi. C’est absolument superbe !

Cette fois le Chasseral est bien présent; putain c’est haut et c’est loin. En fait c’est un peu plus haut : 350 m de plus. Le problème, c’est qu’il faut d’abord redescendre !
Après un royal petit déjeuner et la séance photo obligatoire, nous sommes enfin prêts ou presque. Le Philou a encore crevé avant même de partir !

Une belle et vertigineuse descente (pas vrai Odile ?) pour nous amener en direct au Col de Pierre Pertuis. De là « petite » remontée (150 m) test pour les genoux à René. Verdict : on baisse la selle, on tartine du gel et on prend quelques pilules. Puis nous plongeons dans la vallée suivante. Au passage, Bruno essaye de chasser les moineaux en éclatant une chambre à l’arrière; ça fait déjà 3 avec les 2 crevaisons du Philou.

Finalement, nous sommes au pied de la vraie et encore longue montée au Chasseral. Les premiers km se font sur asphalte mais avec un fort pourcentage. L’ascension se poursuit sur de grands chemins par un agréable vallon très fleuri, peuplé de veaux, vaches, cochons… et autre méchant taureau ! Cela nous ramène en partie terminale sur du goudron pour les 2 derniers km et les très ardus et pentus ultimes 500 mètres. Tous ces derniers efforts sont récompensés par une vue magnifique à la hauteur de la réputation du lieu. Les lacs de Bienne, Neuchâtel et Morat survolés par une pléiade de parapentes et planeurs d’un coté, les Vosges de l’autre. Si si les Vosges ! Mais non, les Vosges c’est au nord ! Au fait, c’est où le Nord ? René, ta boussole ! Après avoir dévoré les copieux et délicieux sandwichs de la métairie,

bien polémiqué sur les points cardinaux pour les uns, siesté pour les autres, nous attaquons la descente. Celle-ci est fort difficile au début de la crête mais s’améliore par la suite. El Diablo chasse encore les moineaux et notre stock de chambres se réduit d’autant que Philou a encore crevé au sommet !

Nous rejoignons Odile qui préfère les montées aux descentes et évite donc le trialisant autant que possible. Le reste de la descente est superbe sur de grands chemins rapides. Dommage que Bruno soit obligé de ménager son pneu arrière qui ne demande qu’à déjanter et que Philou ne soit en train de limer ses disques !

Au passage Doudou donne une petite leçon de mécanique à Odile qui croyait avoir définitivement abîmé son VTT, en fait rien de grave, juste une chaîne sautée !
Les inscriptions au cours du mercredi soir sont ouvertes …

   


 Le tour s’achève donc après une bien belle seconde journée, 46 km et quelques 1200 mètres de dénivelés supplémentaires, quelques fatigues bien légitimes et un peu de mécanique pour nos VTT avant le prochain tour.

 

Grand merci à Roland pour cette belle première bien réussie. A l’année prochaine !

 

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