Ceci fait, nous pouvons partir. Première montée après 300m ! La plus dure de la journée, non échauffée, caillouteuse, assez longue ! Vraiment dur ! Les pulsations montent et les VTTistes, elles, descendent… de leur vélo. Une fois en haut, ce sera plus facile : alternance de prairies et grands chemins ; de pluie et de soleil. Nous trouverons une jolie petite place pour midi sous les arbres, sur de drôles de cailloux. Le temps de reprendre des forces en dévorant nos pâtes, nos sandwichs, nos cerises… Un petit coup d’œil aussi sur le pansement de Coco, première victime d’une chute… à cause des pédales automatiques. « Ah, Marlène, tu vois, on a raison de ne pas vouloir de click ! ». De plus, la chute de Coco ne fut pas la seule. Cathala aussi est restée coincé dans ses pédales et s’est fait un très joli bleu sur la cuisse. Aïe ! Vive l’arnica !

Nous ne resterons pas longtemps arrêtées, car la température est toujours fraîche et le ciel menaçant. Et hop, c’est reparti. Quelques passages gadoues, quelques pieds dans l’eau ou dans la boue… Peu importe ! Tant que les vélos tournent ! Justement, c’est que le tandem du Coach ne tourne pas rond. Cela embête bien Odile depuis ce matin. La roue libre « abuse de sa liberté… ». Est-ce que ça tiendra 2 jours ??? A suivre…

L’après midi nous mènera par de belles prairies fleuries, mais aussi par des chemins qui n’en sont plus… Mais puisque le GPS dit que c’est par là, la Maraude, ça doit bien nous y mener ! Et ça nous y mènera, même que les vaches nous attendent ; en rang, s’il vous plait ! D’ailleurs, pas que les vaches sont à l’arrivée, mais aussi nos hommes qui nous accueillent un peu avant la Maraude, à la base des ULM… pour nous annoncer que le cadeau des sponsors est un vol en ULM ! Nous n’en croyons pas nos oreilles, et pourtant, c’est bien cela que nous offre nos sponsors Europart’s et Romani Frères. Ils sont fous, ces sponsors !

Il y a du vent et ça risque de secouer un peu, mais le ciel se dégage et on ne se sait pas quel temps il fera demain. « Faut y aller là, tout de suite, maintenant ? ». « Oui, Zabelle ! Vas-y ! Te poses pas de questions ». Et c’est parti pour un ¼ d’heure de vol chacune au dessous du Doubs. Magnifique paysage vu de haut ; on reconnait le Chasseral, les éoliennes, la ville de Bienne, le barrage du Chateleu, et au loin, les Alpes. Quel moment d’émotion !

Merci les sponsors ! Super surprise, super idée, super cadeau. Simplement merci !

Les hommes se sont payés leur petit vol aussi, certains avec le pendulaire, un peu plus impressionnant.

 

 

Lionel a préféré garder son énergie à la préparation de notre repas. A notre arrivée à la Maraude, la table est mise et ça sent déjà bon… Un p’tit coup d’œil dans la cuisine : ils sont tous là, nos hommes ! Aux fourneaux ! C’est beau à voir. Lio a tout sous contrôle. Nickel. Le repas, servi en tenu de cuisinier, s’il vous plait, fut excellent ! Bravo Lio et merci à tous de vous êtres occupés de nous.

 

Le lendemain matin, le ciel est bleu ! Inattendu, mais nous prenons volontiers. Graisser la chaîne, vérifier les freins, régler les vitesses… Nos Mouthimecs prennent soins de nos montures avant le départ.

C’est encore par une montée de plus de 3 km que nous démarrons, cette fois sur asphalte, et ça marche plutôt bien, chacune à son rythme. Puis suivra la longue descente jusqu’à Biaufond. Les Mouthinettes apprécient !! C’est génial ! Puis encore une petite côte assez raide avant les ennuis techniques du tandem : la chaîne se coince et il faut remplacer un maillon. Coach et Coco s’en charge.

Sur les conseils d’un des pilotes d’ULM, nous prenons un parcours côté Suisse. Le sentier est joli, même s’il est difficile et n’arrête pas de monter… (Faudra bien que ça redescende ; Coach et Doudou s’en inquiète un peu, d’ailleurs). En plus, il faudra escalader des arbres en travers. C’est un peu l’aventure…

La descente ne s’annonce pas très bien : petit sentier pédestre, raide, avec des escaliers… Il faut marcher ! Pourvu que ce ne soit pas comme ça jusqu’en bas !! Non, heureusement. On finira par retrouver des chemins plus larges et roulants, qui vont nous amener vers une cabane. Le pic nic s’impose. Pic nic concocté par, deviner qui ? Lio ! Encore Lio ! Un homme à marier, je vous le dis ! Avis aux amatrices !

 

 

Dans la dernière descente, Marlène se fera surprendre par une plaque de béton, et un coude abimé, un !
Nous arrivons à la Goule, mais le tandem n’en repartira pas ! Problème de dérailleur. Les Mouthinettes sont disposées à continuer, au moins jusqu’à Goumois. Après réflexion et discussion, ce seront Odile et Loulou qui attendront les voitures pour le rapatriement et Coach continuera avec le vélo de Loulou pour mener les Mouthinettes jusqu’à Soubey. Encore une surprise le long du Doubs : le sentier est coupé par l’eau et nous oblige à passer par un tout petit sentier plus haut. Sportif !

Mais nous arriverons finalement à Soubey où nos sommes attendus.

 

                                         

                    

 

 

Belle Mouthinette, beau week end, merci à toutes et à tous !