Week-end en Fôret Noire (montée au Feldberg) :
Par SuperV (Images Dom)
Le Feldberg ? Si vous ne connaissez pas, c’est le plus haut sommet de la Forêt-noire, la cousine de nos Vosges, qui culmine à environ 1500 m soit l’équivalent du Grand Ballon.
Le Feldberg à VTT nous y sommes déjà allé dans le passé à plusieurs reprises.
D’ailleurs même Roland notre guide et spécialiste du secteur ne se souvient pas
si c’est 3 ou 4 fois ?
En tous cas, c’était toujours sur la journée d’ou départ aux aurores et retour parfois
de nuit suite à diverses péripéties surtout d’ordre mécanique. Il faut dire qu’avec
130 km au total et un dénivelé très important ; sans doute de l’ordre de 3500-4000 m
il nous a toujours été impossible de faire le circuit en totalité.
Donc, partant sur ces bases et parce que il y a décidément trop de souches qui
traînent au Chasseral (dixit Roland) nous avions proposé en début d’année l’idée
de refaire le Feldberg sur un week-end. Roland toujours OK pour ce genre
d’expédition parti donc en reconnaissance sa carte au 30000 ème sous le bras
à la recherche d’un gîte pouvant s’intégrer dans le tour. Aussitôt dit aussitôt fait, c’est le gîte Gissiboden qui nous accueillera.
Samedi 2 Juin :
RDV pour les téméraires vers 8h30 au Palmrain. Dom et Rominou en avance ont déjà tout déballé sur la parking et sont ravis d’apprendre que nous ne partons pas d’ici mais de Kandern. Bruno, Philou, Odile Roland et Eric les autres participants compatissent naturellement comme vous vous en doutez….. Allez on remballe et c’est parti vers l’ Allemagne. Sur l’autoroute, surprise, un Mercedes nous dépasse. René qui revient de Chine (non pas à pied…) ce matin nous rejoint un peu, pas tout à fait, par hasard.
« Bon, ben salut, il y a de la place au gîte, on se voit ce soir, OK etc etc ... nous serons donc 2 de plus ce soir. »
Vers 9h30-9h45 ça démarre, il fait frais et très humide. Le brouillard nous accompagne jusqu’à la pose de midi qui se termine rapidement tout le monde ayant un peu froid. Une fois arrivé sur les chaumes, le brouillard se lève ce qui permet enfin d’admirer un peu le paysage qui en vaut largement la peine.
Ensuite on attaque la seule vraie et très belle descente de la journée; un très beau single-trail pour finir dans un petit village bien typé Forêt Noire. Comme il est tôt, que le soleil est maintenant chaud, nous avons le temps pour un Coca et une belle portion de tarte avant d’attaquer les 400 mètres de grimpette finale.
Ces 400 m sont asphaltés pour une distance de 7km, ce qui en fin de journée n’est pas très facile. Les 2 derniers Km se font sur un beau chaume avec vue sur le Feldberg et le gîte. De loin nous voyons nos accompagnatrices : Coco et Zabelle ainsi que les deux Ornitho-rizons Lio et Alex arrivés tip-top à l’heure avec nos bagages. Super mesdames, et grand merci pour le transport des sacs.
L’endroit est sympa, les chambres sont OK ainsi que le Restaurant. La bière pression est bien sûr de mise (nous sommes en Allemagne) à l’apéro, ce qui fait arriver René et Viviane……quel nez !
Le repas est simple et plus que copieux ! on va dire très…..généreux. La serveuse est jolie et sympa ce qui ne gâche rien.
Après une petite ballade et un schnaps digestifs, au lit, demain on monte au Feldberg !
Au fait, pas d’incident a signaler sauf que Roland a voulu absolument se rouler dans une flaque de boue….Par ailleurs celui-ci nous inquiète un peu : une histoire de bulle qui ne sait pas bien dans quel sens aller….à suivre ?
Petit bilan : 60 km tout juste en environ 7 heures (effectivement roulé 4h30). Dénivelé, sans doute pas loin de 2000m
Dimanche 3 Juin :
Petit déjeuner façon buffet ; photos ; mécanique etc etc, vers 9h30 ça roule, première montée pour se diriger vers le Feldberg. Première alerte. En arrivant sur le premier plateau, Bruno perd un écrou de sa suspension. Un petit coup de fil de fer ça repart, mais bon c’est un petit signe (loi des séries ?). Vers 11h15 après une descente et une belle remontée en direction du Seebuck nous voici au Feldberg toujours dans le brouillard.
Brève pose, cette fois on attaque le retour et en descente SVP. Comme les descentes sont toujours trop courtes nous voici bientôt à l’attaque d’une nouvelle grimpette dont Roland a le secret. Avant cela, petit incident avec un « indigène » qui nous enfume proprement. Il nous oblige à marcher à coté du VTT car c’est SON terrain privé. Il réussit même à énerver Roland (si si) ; visiblement il n’aime pas les VTTIstes qui lui rendent bien (le pauvre,; selon ses dires il y en avait déjà 100 de passé à 12h00 en ce Dimanche !).
On attaque maintenant une belle partie en Single-trail (interdit aux VTT…) . C’est l’endroit que choisi le Rominou pour faire des siennes. Il part à la recherche de la plaque d’une de ses pédales dont les vis ont cassé heureusement les 2 en même temps sans quoi la gamelle était assurée. La cale est dans la pédale mais pas possible de réparer donc il finira sans pouvoir cliquer d’un coté, ce qui n’est pas simple.
On continue, et à peine repartis, René explose en partie le pneu arrière (encore ?, eh oui). Réparation de fortune, ça roule cette fois dans une vraie descente. Franchement il est temps, car on se disait que Roland avait « la bulle coincé dans le niveau… »
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Arrivés sur la route qui ramène vers Lörrach et alors que la météo s’améliore nettement ; il fait maintenant chaud et lourd, René décide de ne pas prendre de risques, le pneu arrière faisant de plus en plus grise mine. Petit tel. à Sainte Viviane pour se faire récupérer et le tour est joué. Pour le reste du groupe comme dit Roland la suite c’est par Monts et par Vaux pour rejoindre l’entrée de la vallée. En fait comme dira Odile, il y a surtout des monts et pas beaucoup de vaux……Finalement nous atteignons la dernière descente…...avant la dernière ascension pour nous ramener enfin sur le chemin de départ. Certes il ne reste que 200 m de dénivelé mais en fin de journée c’est dur pour toute le monde. Les 6 derniers km bien qu’en descente paraissent interminables et c’est vers 19h00 que nous rejoignons les voitures après 78 km et un dénivelé total sans doute entre 1500 et 200 m. Nous avons roulé effectivement plus de 6h00 . Nos sacs sont revenus, encore grâce aux dames (sans elles que ferions-nous ?)
En résumé :, une bien belle sortie, difficile certes. Une vraie boucle cette fois avec seulement 5 km de commun entre aller et retour. Pas de traversée de villages ou presque (1 à l’aller, 2 au retour). Un bon mix entre single-trails et grands chemins et de superbes paysages. Bonne ambiance, gite sympa, vraiment super.
Seule petite ombre au tableau, les quelques incidents techniques imprévisibles…
Par contre nous savons qu’il faudrait rajouter quelques petits trucs dans notre boite à outils, on va y penser sérieusement.

Roland, c’est quand tu veux pour la prochaine !
En tous cas un grand merci pour le travail de recherche pour réaliser une sortie de cette envergure sans vraiment se tromper et ne sortir la carte que très rarement.
Sincèrement chapeau.