Motorizon 2011

Ecrit par celui qui n’y était pas (mais c’est tout comme...!) ;  revue et complété par celle qui y était...

 

Je crains que parmi tous ces allumés de la poignée de gaz, voir les passagères, personne ne nous fasse de compte-rendu de cette sortie, certes en 2 roues mais somme toute pas trop fatiguante. Nous on fait ça à vélo en 5 jours, soit à peine le double !

Donc je vous la raconte sur les bases de ce que j’en ai entendu ou vu en photos, sinon pour le reste, je me l’imagine assez bien...

 

Vendredi matin, Rdv 8h30 chez René, avec d’abord les duos (désolé les filles, le pilote en premier, car sans le pilote, ça le fait pas !):

-         Philou et Coco (ayant reçu le feu vert du toubib pour faire de la moto; peut-être juste omis de lui dire que c’est pour 3 jours et plus de 1’000 km..... un détail)

-         Doumé et Catala

-         Dom et Rominou, père et fils

-         Clément et Doudou.

Clément c’est un très vieux (entendez, il y a longtemps…) copain du karting, et pas un „manche“ en karting, plusieurs fois champion de la ligue Alsace-Lorraine, de nombreuses participations au championnat de France et aussi champion de France d’endurance avec René, il y a déjà quelques années de ça.... Donc, même si il a une vieille BM’, les trajectoires ça le connaît (la VTR n’a qu’à bien se tenir…Dom t’as eu du bol, il n’a pas sorti la 900SS !)

-         René et Viviane, première longue distance sur la BM’ pour Viviane

En solo on retrouve :

-         Bruno sans Zabelle (juste son sac...)

-         Nicolas, le voisin

-         Thierry et Marie-Pierre (si j’ai bien entendu), les copains de Doumé et Catala, Mr et Mme, chacun sur sa bécane.

 

Après avoir attendu les habituels retardataires (pas de noms…), les présentations et les palabres inutiles, c’est parti vers la Suisse par le “Passwang” puis le “Schallenberg” pour atteindre Thun vers 13h. Petit pic-nic au soleil au bord du lac, puis il faut repartir pour attaquer le reste du parcours, et il en reste des bornes: Gstaad, Col du Pillon, Col de la Croix, Martigny et interminable montée vers le tunnel du Grand St-Bernard (imaginez ça en vélo…). A l’attaque du col, le Dom pète une durite (il fait moins le malin à vélo…) et allume tel un malade. C’était sans compter avec Clément (non mais qu’est-ce qu’il veut celui là ?) qui suit fastoche. La Doudou serre les fesses, ouf seulement 6,5 km !!

Descente plus calme vers Aoste; le temps se gâte, y'a du brouillard. Les kilomètres commencent à peser, il faut encore passer le Petit St-Bernard avant de se poser à l’hôtel à La Rosière.

Accueil sympa vers 20h à « l’Accroche-Cœur », joli chalet, chambre et repas impec, à retenir pour la Transalp.

Je ne me pose même pas la question de qui dort avec qui, il parait qu’ils sont mélangistes chez Vélorizon ! Au fait ma “femme” y était ….seule ! Arrrrrrrrrrgggggggggg ! Ceci dit, les filles après plus de 500 km en bécane, ça craint un peu.

Sans déc, c’était une longue journée, paraît-il.

 

 

 

Samedi matin: gasp, il pleut à la Rosière et ça, pour l’avoir vu en vélo, c’est vraiment pas marrant, sachant qu’il faut passer à l’Iseran et que sûrement là-haut la neige n’est pas loin (circulez, y a rien à voir). Bref c’est la merde malgré les combi pluie. Et froid.

Prudemment, le convoi passe l’Iseran puis la longue descente vers Bonneval-sur-Arc où il y a une très courte accalmie; même pas le temps de s’arrêter, crotte !

Après la vallée de la Maurienne toujours très appréciable par temps de pluie (au moins il n’y a pas le vent de face, pas vrai? Ah, de côté, ok), c’est l’attaque du Télégraphe, à mon avis plutôt glissant par temps de pluie et peu sympa (souvenir de la Transalp 2010, pas vrai Bruno et Dom?).

A Valloire, évidence: un abri et un repas chaud s’imposent avant d’aller voir si en haut il neige où s’il fait meilleur de l’autre côté, comme c’est souvent le cas (sauf qu’en août 2010, c’était pire en haut…).

Pizza + lingerie = vêtements secs et ventres garnis ; ça repart mais c’est bien parce qu’il faut y aller.

Au sommet ça le fait, ça vient du sud, coté Briançon c’est nettement mieux, merci.

Personne ne tient vraiment à passer l’Izoard et on file vers Vallouise pour la photo à la fontaine, puis au « Grand Paradis »  pour une petite bière (enf… ils ont tout bu pendant que moi j’étais à l’alcool de riz !).

Il est temps de monter à Ailefroide pour le repas et la nuit salutaire chez Engilbert.

 

 

 

Dimanche: ben, faut rentrer et il y a des bornes, je vous dis que cela.

Direction Montgenèvre-Aoste-Autoroute vers le Gd St-Bernard puis la Suisse à donf.
Pas de bol, le Montgenèvre est fermé pour cause d’éboulement. Il ne pleut pas souvent par ici, mais quand il pleut, il pleut pour de bon. Demi-tour vers Lautaret, Galibier (même pas un arrêt photo au sommet; trop nazes les motards... parait qu’c’était tout beau tout blanc, les Ecrins...), puis la Maurienne, Chambéry, direction la frontière suisse. Pas envie d’acheter la vignette autoroute suisse pour quelques bornes, alors on tire, on tire par les petites routes et on ne s’arrête pas, pour le plus grand plaisir des passagères... La moto c’est génial, je vous dis !!!

Encore heureux on a trouvé de l’essence (le dimanche en Sarkoland, c’est pas facile). Arrêt à au moins 4 stations pour ravitailler tout le monde ; en plus, perdu puis retrouvé Dom et Philou. Petit, le réservoir de la VTR (eh, Dom, faudra p’t-être revoir la conso !).

Vers 16h00 finalement, enfin un p’tit sand' au Col de la Faucille; Wrroum wrroum par le Haut-Doubs, les Rousses, Cluse et Mijoux (tiens ça me dit quelque chose), puis retour classique par St-Hippolyte, où les groupes Wittersdorf, Mulhouse et Steinsoultz se quittent. Finalement à Steinsoultz vers 20h15 et au total environ 1300 km au compteur et pas moins de 12 cols.

Des Oufs je vous dis, mais c’était vachement bien !

 

 

 

Dans mon jet-lag, je ne sais même pas à quelle heure la Doudou est rentrée, un peu décalé...

Les filles ça va; qu’est-ce qui fait plus mal aux fesses: 4 jours de WM à VTT ou 3 jours de moto ?

 

Vous savez quoi, en 5 jours à vélo, je vous garanti que ce n’est pas beaucoup plus fatiguant, certes “ça arrache moins”. Heureusement que les bécanes sont bridées !

 

Pour redevenir sérieux, je suis vraiment sûr que malgré le mauvais temps le deuxième jour, c’était bien.

Vous faites quoi l’année prochaine ?................